Société des Missions Africaines
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né en 1824 à Cublize dans le diocèse de Lyon, France membre de la SMA le 18 novembre 1863 prêtre en décembre 1862 décédé le 20 avril 1869 |
1863-1869 missionnaire à la préfecture du Dahomey décédé à Lagos, Nigeria, le 20 avril 1869, |
Le père Claude VERMOREL (1824 - 1869)
A Lagos, le 20 avril 1869, retour à Dieu du père Claude Vermorel, à l'âge de 45 ans.
Né en 1824 à Cublizé (Rhône), dans le diocèse de Lyon, Claude Vermorel, après ses études secondaires, passa quelques mois à la trappe et arriva aux Missions Africaines en 1861. Il est le premier à avoir fait le serment le même jour que le père Noché, le 18 novembre 1863; auparavant, on faisait la résolution solennelle. Prêtre sans doute en décembre 1862, il partait pour le Dahomey le 22 novembre 1863 avec le père Noché et ils arrivèrent à Ouidah le 11 janvier. Son premier séjour ne dura que 17 mois: atteint d'une méningite cérébrale à la suite d'une forte insolation, il dut rentrer en France. L'air du pays natal le rétablit rapidement et le 21 mars 1866, il débarquait au Dahomey.
Dès l'année suivante, ayant de grandes aptitudes pour la construction et aussi pour la médecine, il est nommé à Porto-Novo où il va mettre tous ses talents à poursuivre les travaux commencés par le père Noché mort à la tâche. Cet habile chef de chantier était aussi un vrai missionnaire. Ses contemporains ont loué sa régularité, sa piété, sa charité et son rare esprit d'humilité. Les Européens l'appelaient communément "le saint père Vermorel". Ce jugement n'avait rien d'exagéré, quand on connaît l'emploi du temps du père Vermorel. Chaque matin levé de très bonne heure, le père commençait par une heure de méditation, célébrait la sainte messe, faisait une longue action de grâces, déjeunait et se trouvait libre... à 6 heures pour diriger les travaux de construction. Malgré ses nombreuses occupations de construction et de ministère, le père Vermorel trouvait le temps dans la journée, non seulement de prier son bréviaire, mais encore d'étudier tous les jours la théologie et les langues locales, de faire une lecture de l'Ancien et du Nouveau Testament, ainsi que de la vie des saints.
En avril 1868, au moment où le père Verdelet part pour la France, le père Vermorel est appelé à Ouidah; mais, tout en y continuant sa vie de travail et de prière, il ne peut s'empêcher de regretter son cher Porto-Novo. Grande est sa joie quand, au début d'avril 1869, il peut de nouveau rejoindre sa chère mission. Le Seigneur l'y attendait.
Quelques jours après le retour du père Vermorel, une violente tornade s'abat sur Porto-Novo et enlève le toit de paille de la mission. Les missionnaires, surpris en plein sommeil, sont trempés jusqu'aux os, sans savoir où s'abriter. Au cours de cette nuit terrible, le père Vermorel contracta la maladie qui devait l'emporter. La fièvre dont il souffrait se compliqua d'une insolation et d'une dysenterie. Emporté d'urgence à Lagos où se trouve un médecin, il ne tarde pas à remettre sa belle âme à Dieu.
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