Société des Missions Africaines
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né le 31 décembre 1837 à Pélussin dans le diocèse de Lyon, France membre de la SMA le 14 mars 1862 prêtre le 15 mars 1862 décédé le 29 avril 1869 |
1863-1868 missionnaire au Dahomey décédé à Lyon, France, le 29 avril 1869, |
Le père Jean VERDELET (1837 - 1869)
A Lyon, le 29 avril 1869, retour à Dieu du père Jean Verdelet, à l'âge de 32 ans.
Né à Pélussin (Loire), dans le diocèse de Lyon, en 1837, Jean Verdelet commença ses études dans son diocèse et en 1861, déjà minoré, entra aux Missions Africaines. Admis à la résolution solennelle en 1862, il est ordonné prêtre le lendemain 15 mars. Envoyé au vicariat du Dahomey, il fait l'école à Ouidah et en 1865 il devient supérieur de Porto-Novo. C'est lui qui dirigea la mission du Dahomey comme délégué du père Borghero pendant l'absence du père Courdioux (1866-1867).
D'une affectueuse dévotion envers Marie, le père Verdelet n'entreprenait rien sans se mettre sous sa protection. N'est-ce pas à Marie qu'il faut attribuer le succès étonnant de cette mission de Porto-Novo. Il fit construire une maison neuve, veillant à la santé de ses confrères jusqu'alors logés dans des cases insalubres. Il avait des manières simples et une charité à toute épreuve. Les Blancs l'admiraient et son influence sur les Africains fut vite très grande. Le nombre des écoliers augmenta et les chefs eux-mêmes lui confièrent leurs fils. Le roi lui-même aimait à le consulter et le prit parfois comme arbitre dans les affaires épineuses. Le père construisit aussi un petit hôpital.
En 1868, le père Verdelet rentra en Europe pour refaire une santé fortement ébranlée par 5 ans de séjour. Il n'était pas homme à se reposer et faisait sienne cette parole du père Lafitte: "Le repos, pour le missionnaire, c'est la mort". Pendant son congé, il parcourait les diocèses de l'ouest et du nord de la France. Sa parole ardente éveilla quelques vocations dont celle du "saint père Holley". Son plus cher désir était de repartir au Dahomey, mais le Seigneur jugea sa tâche accomplie ici-bas. Le père n'avait que 32 ans, mais il était déjà usé. "Haut de taille, mais voûté par la faiblesse, jauni par la malaria, hâve et défait, décharné par les privations et les fatigues de l'apostolat, le père Verdelet était un cadavre ambulant"? Il meurt de la petite vérole au séminaire.
"Cette mort inattendue et si pleine de regrets, l'annonce de l'ouragan qui a détruit la maison de Porto-Novo m'ont fait penser aux épreuves du saint homme Job: Sit nomen Domini benedictum." (le père Planque au père Courdioux)
"Nous perdons en lui un de nos meilleurs missionnaires. Il avait au plus haut degré l'amour de la mission. Il connaissait les Noirs. Il savait le nago et commençait à rédiger des notes pour les nouveaux missionnaires. Je comptais sur sa prochaine rentrée en mission pour donner un nouvel élan." (le père Courdioux au père Planque)
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