Société des Missions Africaines –Province de Lyon
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né le 9 mai 1923 à Biarritz dans le diocèse de Bayonne, France membre de la SMA le 24 juillet 1948 prêtre le 4 juillet 1951 décédé le 9 mai 1977 |
1952-1953 Pont-Rousseau décédé à Paris, France, le 9 mai 1977, |
Le père Jacques MONTAGUT (1923 - 1977)
Le 9 mai 1923, Jacques Montagut naît à Biarritz, dans les Pyrénées-Atlantiques et le diocèse de Bayonne. Ses parents sont commerçants. Il a un frère et une sœur. Il suit ses études primaires et secondaires au collège Saint-Louis de Gonzague à Bayonne, de 1928 à 1940. Puis il demeure auprès de sa famille et, de 1944 à 1946, accomplit son service militaire en Allemagne.
Le 28 juillet 1946, le père Petitjean, recruteur à Baudonne, le signale au Conseil provincial. Il l’a rencontré et la première impression a été bonne. Le supérieur de l’Institution Saint-Louis de Gonzague témoigne, alors, que c’est au cours d’une retraite durant ses études à Saint-Louis que Dieu lui a fait entendre son appel à l’apostolat missionnaire. Seules, des raisons familiales l’ont empêché, jusque-là, de s’ouvrir à ses proches de son projet de vie. Jacques entre donc à Chanly en 1946 et devient membre des Missions Africaines le 24 juillet 1948. Il rejoint alors le grand séminaire de Lyon où il sera ordonné prêtre le 4 juillet 1951.
Il est d’abord nommé professeur au petit séminaire de Pont-Rousseau. Il n’y restera qu’un an puisque, le 24 juin 1953, il est affecté au vicariat d’Abidjan et mis à la disposition de monseigneur Boivin. Il rejoint la mission de Tiassalé, en charge plus particulièrement des écoles. Il garde du temps pour faire aussi des tournées dans les villages. Plus tard, il rejoindra Agboville avant de revenir à Tiassalé. Pendant 19 ans, il réalise un excellent travail et est estimé de tous. Mais, il a laissé si peu de courrier qu’il est difficile de parler plus concrètement de son apostolat missionnaire.
Durant l’année 1969, il ressent une très grande fatigue qui inquiète ses confrères. Pourtant à la fin de son congé, il repart pour Abidjan, à la surprise de tous. Mais il a de la peine à reprendre son travail. Sa fatigue s’amplifie et, à la demande de son évêque et de son régional, il accepte de rentrer en 1972, afin de se reposer, de prendre un temps de recyclage et de prier dans un monastère.
En réalité, il a de graves problèmes de santé et vit, avec difficulté, les bouleversements de l’Eglise postconciliaire qu’il ne comprend pas. C’est pourquoi il propose de prendre un peu de recul par rapport à un apostolat direct, tout en s’engageant dans une ligne missionnaire. En 1973, il peut s’engager, en lien avec un organisme, dans un Foyer de migrants situé à Aulnay-sous-Bois. En mars 1974, il prend la direction du Foyer de l’AFTAM à Sevran, dans la région parisienne. Vite, il se sent dépassé par un travail auquel il n’est pas vraiment préparé, tandis que des problèmes de santé continuent de l’ennuyer. Il a régulièrement des crises d’hypoglycémie au cours desquelles il tombe dans le coma. La dernière l’emportera : il meurt le 9 mai 1977. Il sera inhumé à Biarritz le 17 mai.
Cet homme cordial qui attirait la sympathie par la chaleur de son accueil a travaillé avec beaucoup de générosité pour l’annonce de l’Evangile. Peut-être n’a-t-il pas pris assez soin de lui ? Durant les dernières années de sa vie, il a souffert dans son corps, dans son esprit, dans sa foi, mais il est resté fidèle à son engagement : il avait donné sa vie au Christ et il ne l’a jamais reprise.
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