Société des Missions Africaines – Province de Lyon
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Le Père Auguste BRUHAT né le 24 septembre 1874 à Saint-Didier sur Doulon dans le diocèse du Puy, France membre de la SMA le 23 décembre 1894 prêtre le 22 mai 1898 décédé le 21 décembre 1953 |
1897-1914 missionnaire en Egypte
1913-1914 visiteur en Egypte décédé à La Croix-Valmer, le 21 décembre 1953, |
Père Auguste Bruhat
Le père Auguste BRUHAT (1874 - 1953)
A La Croix-Valmer, le 21 décembre 1953, retour à Dieu du père Auguste Bruhat, à l'âge de 79 ans.
Auguste Bruhat naquit à Saint-Didier-sur-Doulon, dans le diocèse du Puy, en 1874. Au hameau de Joux, Auguste connut la vie dure et austère qui dispose à tous les dévouements. Tout jeune, il s'engagea comme gardien de moutons à Vèze et il aimera rappeler ce temps passé au service des autres. Il fit ses études à Richelieu, Lyon et Choubrah, en Egypte. Il fit le serment en 1894 et fut ordonné prêtre en 1898.
Depuis en an déjà, l'abbé Bruhat était surveillant au collège de Tanta, il y resta après son ordination comme professeur. Professeur, puis directeur au collège de Zeitoun en 1906, le père Bruhat devint aumônier au collège des sœurs de Notre-Dame des Apôtres en 1912, le collège de Zeitoun était confié aux frères des écoles chrétiennes.
Nommé visiteur en 1913, il est mobilisé comme infirmier brancardier en 1914; son parfait dévouement lui vaut une très belle citation.
Après la guerre, le père Bruhat peut reprendre sa place de visiteur au Delta du Nil, mais c'est pour peu de temps, car l'assemblée générale de 1919 le nomme conseiller général. Il est réélu en 1925. Tout en état conseiller général, il remplit la charge de directeur spirituel au grand séminaire. Ses dirigés ont loué sa bonté pleine de fermeté, sa profonde expérience des âmes, son dévouement, son souci de donner de vaillants et saints missionnaires à l'Afrique.
En 1928, le père Bruhat laisse la direction spirituelle pour le secrétariat de la maison mère, et en 1931 il est élu vicaire général. La mort du père Chabert en 1933 le place à la tête de la Société. Tous les confrères ont pu trouver en leur chef ces qualités exquises de bonté, de douceur et de simplicité, qui l'ont fait apprécier et aimer partout où il a travaillé.
En 1937, le père Bruhat redevient second comme vicaire général du père Slatterry. Pendant la guerre, il résidera en France et devra souvent faire face à de rudes et délicats problèmes. En 1947, le père Bruhat rentre tout simplement dans le rang. Il s'efforcera, selon ses dernières possibilités, soit comme professeur à Martigné-Ferchaud, de janvier 1948 à octobre 1949, soit comme aumônier à Lyon-Villeurbanne, en 1949 et 1950, de continuer à rendre service. En 1950, sa santé l'obligea à se retirer à La Croix. Il s'y endormit doucement dans la paix du Seigneur.
"C'est l'esprit de charité qui rendra notre union effective: la charité en paroles et en actions entre confrères, entre maisons, entre provinces, avec les autres Sociétés missionnaires. [...] Soyons des facteurs d'union, d'unité même; c'est faire l'œuvre de Dieu par excellence. Mais l'unité ne s'établit qu'autour d'un centre commun: ce centre dans la vie de communauté, c'est l'autorité, ce sont nos supérieurs. Serrons-nous toujours davantage autour d'eux. A leur égard donc, respect, affection, obéissance. Obéissance aussi aux constitutions et au directoire qui émanent de l'autorité la plus haute dans l'Eglise et dans la Société.
"N'oublions pas les obligations de notre serment et les promesses solennelles faites devant le tabernacle, signées par nous et des témoins, promesses par lesquelles nous nous sommes engagés à observer, avec le plus grand soin, nos constitutions et les règlements de la Société."
(Père Bruhat, dans Frères d'Armes de mars 1943)
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