Société des Missions Africaines –Province de Strasbourg

né le 1er octobre 1879 à Zimmerbach dans le diocèse de Strasbourg, France membre de la SMA le 5 juin 1903 prêtre le 17 juillet 1904 décédé le 9 juillet 1959

1904-1906 Cork 1906-1914 missionnaire en Tunisie 1914-1918 mobilisé 1919-1940 Saint-Pierre, directeur, économe puis supérieur 1940-1945 Castres, vicaire, réfugié, professeur au petit séminaire 1945-1959 Saint-Pierre 1945-1946, propagandiste décédé à Saint-Pierre, France, le 9 juillet 1959, à l'âge de 80 ans

A Saint-Pierre, le 9 juillet 1959, retour à Dieu du père François-Xavier Sitzmann, à l'âge de 80 ans.

François-Xavier Sitzmann naquit à Zimmerbach, dans le diocèse de Strasbourg, en 1879. Après sa communion solennelle, il s'oriente vers le sacerdoce et poursuit ses études chez les Frères à Matzenheim, puis à Zillisheim. En 1897, sa vocation missionnaire s'étant affermie, il part pour Richelieu, puis passe au grand séminaire à Lyon. Il fait le serment en 1903 et est ordonné prêtre en 1904. Après deux années passées à Cork pour y apprendre l'anglais, le père Sitzmann est nommé en Tunisie. (La Société des Missions Africaines y œuvrait dans quelques paroisses.)

Engagé volontaire en 1914, il passe la guerre à Bizerte comme aumônier d'un régiment de zouaves. Il y fait beaucoup de ministère. En 1919, le père Sitzmann écrivait à Lyon: "Je ne demande qu'une seule chose, c'est de faire le plus de bien possible, là où mes supérieurs jugent à propos de m'envoyer et de rendre à notre chère Société autant de services que ma santé, sur laquelle je ne puis jamais trop compter, veut bien me le permettre."

En 1919, le père Sitzmann est nommé à Saint-Pierre, où il va passer 40 ans. Econome de 1919 à 1927, puis directeur jusqu'en 1961, supérieur de 1931 à 1940 et de 1945 à 1946. Il se retire alors dans cette maison et continue à servir dans la mesure de ses possibilités, en particulier comme quêteur et recruteur.

Le père Sitzmann a travaillé efficacement à l'œuvre des Missions Africaines et la province de l'Est lui doit beaucoup. C'est avec le plus grand dévouement qu'il servit sa province et la Société. Malgré son travail à Saint-Pierre, le père sortait souvent afin de faire connaître la Société par des expositions et des séances de projection.

En 1940, le père avait dû fuir vers le sud et, jusqu'en 1945, il enseigna au petit séminaire de Castres. La vie active du père Sitzmann était basée sur une vie intérieure profonde. Il était d'une régularité exemplaire à tous les exercices de la communauté.

Il sut aussi rendre agréable le séjour à Saint-Pierre. Econome, il savait faire plaisir. De plus, c'est avec amour qu'il soignait, plantait et greffait arbres fruitiers et rosiers dans le jardin de Saint-Pierre.
Il mourut après une heureuse et paisible vieillesse.