Société des Missions Africaines
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né le 17 septembre 1887 à Sigolsheim dans le diocèse de Strasbourg, France membre de la SMA le 27 mai 1911 prêtre le 13 juillet 1913 décédé le 8 septembre 1923 |
1913-1923 missionnaire dans le vicariat apostolique du Bénin décédé à Lagos, Nigeria, le 8 septembre 1923, |
Le père Victor WURTH (1887 - 1923)
A Lagos (Nigeria), le 8 septembre 1923, retour à Dieu du père Victor Wurth, à l'âge de 36 ans.
Victor Wurth naquit à Sigolsheim, dans le diocèse de Strasbourg, en 1887. Il fit ses études à Keer, Chanly et Lyon. Dès ce moment, il eut besoin de toute son énergie, éprouvé déjà par la maladie. Il fit le serment en 1911 et fut ordonné prêtre le 13 juillet 1913. Sa nomination pour le vicariat de la Côte du Bénin fut pour lui un débordement de joie et d'enthousiasme.
Ibadan d'abord, puis Oyo, où il se dépensa surtout pour la station secondaire de Awé, le père Wurth apparut ce qu'il ne devait jamais cesser d'être: opiniâtre à la tâche, ne reculant devant aucun sacrifice et sans souci de la fatigue. En 1915, l'obéissance appelle le père Wurth à Topo. C'est la guerre; il faut que le vicariat vive. Le père Landais n'eut jamais d'auxiliaire plus avisé pour faire prospérer sa fameuse plantation, avec autant d'intérêt, d'opiniâtreté et de succès que le jeune père Wurth. Il fit un travail écrasant, certes peu en rapport avec sa vocation sacerdotale, mais chacun doit travailler de son mieux à la place que lui confient les supérieurs. Il se dévoua à la plantation et à la ferme jusqu'à l'épuisement.
La santé profondément éprouvée, le père Wurth revenait en Alsace en 1919 et passait de longs mois à l'hôpital de Mulhouse.
En 1920, bien qu'imparfaitement remis, le père Wurth obtint de repartir, et c'est avec la plus grande joie qu'il se vit assigner le poste d'Oyo, où il avait déjà si bien travaillé. Pourtant la souffrance reste sa fidèle compagne. Il doit subir bientôt à Lagos une dangereuse opération à l'oreille et il est pris par un mal de reins. Remis, il regagne Oyo. En mai 1922, Mgr Terrien lui demande de retourner à Topo. Une nouveau surmenage eut raison de sa chétive santé. En juin 1923, il dut être hospitalisé à Lagos.
A la fin de juin, il reçut les derniers sacrements en pleine connaissance, puis commença à délirer. Désormais, il ne reconnaîtra à peu près personne et mourra après une longue agonie de deux mois. Il ne reprit connaissance que quelques instants avant sa mort. Personne ne put expliquer cette perte de raison. Cette mort "fut une cruelle épreuve pour le Bénin et une grande perte pour la Société".
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