Société des Missions Africaines –Province de Lyon
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né le 18 septembre 1917 à Coterelle-Binic dans le diocèse de Saint-Brieuc, France membre de la SMA le 25 juillet 1939 prêtre le 6 janvier 1944 décédé le 5 janvier 1974 |
1945-1948 missionnaire à Niamey (Niger) 1948-1956 missionnaire au Dahomey décédé à Paris, France, le 5 janvier 1974, |
Né au diocèse de Saint-Brieuc, à Coterelle-Binic, le 18 septembre 1917, Roger Collin fréquente l’école primaire de Binic, poursuit ses études à Pont-Rousseau et à Offémont, puis entre au noviciat de Chanly où il devient membre des Missions Africaines le 25 juillet 1939.
La guerre survient et il est appelé au service militaire, du 16 septembre 1939 au 31 août 1940. En septembre 1940, il entre au "150", à Lyon, pour ses études de théologie au cours desquelles des ennuis de santé le tracassent.
Ordonné prêtre le 6 janvier 1944, Le Père Collin reçoit sa nomination pour Niamey, au Niger. Mais son départ est retardé. Vu les évènements de la guerre, il est mis à la disposition du supérieur de Pont-Rousseau jusqu’en 1945, où il part en Afrique, non pas à Niamey, mais à Natitingou, au Dahomey, comme vicaire du père Huchet. Quelques années plus tard, en 1949, il fonde la mission de Boukoumbé où il célèbre les 22 premiers baptêmes ; un peu plus tard, il est nommé à Bembéréké où il restera jusqu’en 1956.
En cette année 1956, il demande à rentrer en France. On le lui accorde et on l’affecte à Chamalières où il reste deux ans, puis à Pont-Rousseau d’où il est muté à la procure de Saint- Briac. Cela lui permet de séjourner longuement à Binic, chez ses parents dont la santé laisse à désirer.
En 1967, il souhaite quitter Saint-Briac pour se vouer à un ministère paroissial au diocèse de Créteil où il a un cousin prêtre, le père Eveno. En 1969, en accord avec l’évêque de Créteil, le Conseil provincial l’autorise à être à la disposition du diocèse, comme aumônier du centre « Denise Legris » et à l’hôpital de Saint-Maurice qui soigne des personnes âgées et des enfants handicapés. Le père s’adapte fort bien à ce milieu. Il y est estimé par la direction, s’y trouve heureux, surtout avec les enfants, auprès desquels il faut doigté, patience et gentillesse.
Tout semble bien aller, sauf la santé qui se dégrade en fin d’année 1973 et exige une hospitalisation à Paris. On apprend avec surprise qu’il s’y est éteint le 5 janvier 1974, laissant le souvenir d’un bon confrère jovial et affable qui aura servi le Seigneur et l’Eglise en des ministères variés.
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