Société des Missions Africaines –Province de Lyon
![]() |
né le 2 décembre 1845 au Longeron dans le diocèse d'Angers, France membre de la SMA le 23 août 1870 prêtre le 15 octobre 1871 décédé le 10 janvier 1933 |
1871-1872 missionnaire en Algérie, Aumale 1872-1878 missionnaire au Bénin, Tocpo, décédé à La Croix-Valmer, France, le 10 janvier 1933, |
Père Jules-Ambroise POIRIER (+ 1933)
Le 10 janvier 1933, retour à Dieu du père Jules-Ambroise Poirier, fondateur de la préfecture du Niger Supérieur, ancien conseiller et économe général, à l'âge de 87 ans.
Jules-Ambroise Poirier naquit au Longeron (Maine et Loire), dans le diocèse d'Angers, le 2 décembre 1845. Après ses études secondaires à Beaupréau, il entrait au grand séminaire d'Angers. En 1869, il arrivait à Lyon aux Missions Africaines. Le 23 août 1870, il faisait le serment. Pour dépister les communards, il se sauva du séminaire déguisé en ouvrier plâtrier: blouse blanche et pantalon de courtil, un béret bien serré sur sa tête pour cacher sa tonsure. Une ambulance le reçut comme infirmier. Il fut ordonné prêtre par Mgr Freppel, à Angers, en même temps que le père Lebouvier, le 15 octobre 1871. Peu après, le père Poirier était mis à la disposition de l'évêque d'Alger, Mgr Lavigerie. Il resta à Aumale jusqu'en janvier 1872. Il partit alors pour le vicariat apostolique de la Côte du Bénin. Missionnaire à Porto-Novo, en 1876, il fondait Tocpo et devenait procureur de la mission du Bénin. Peu après, le père Planque le nommait conseiller et procureur. Mais le père Poirier ne rentrera à Lyon qu'en 1878. Conseiller général, il sera en même temps, jusqu'en 1884, directeur du grand séminaire, donc vraiment le bras droit du père Planque.
La confiance que lui témoignait ce dernier fit que le père Poirier fut choisi en 1884 pour aller fonder une nouvelle mission "quelque part sur le cours du Niger". En septembre 1884, avec les pères Piolat et Fiorentini, le père Poirier s'embarqua à Liverpool. En décembre, Lokodja, au confluent du Niger et de la Bénoué, était fondé. Il lança la préfecture du Niger Supérieur, fonda plusieurs stations: Lokodja, Oudéni, Asaba et fit venir des religieuses.
En 1893, le père Planque le reppelait et lui confiait le poste de procureur des Missions avec résidence à Marseille. De 1901 à 1919, il sera à la fois conseiller général et économe général. En 1919, il se retira à La Croix pour y terminer sa vie dans la prière. Ce ne fut pas le repos absolu, car il accepta la charge d'économe du sanatorium. On a dit que la qualité dominante des Angevins était la douceur: ceci fut absolument vrai pour le père Poirier. Il fit preuve aussi d'un grand zèle et d'un entier dévouement au service de la Société et de l'Afrique.
Recherchez .../ Search...