Société des Missions Africaines – Province de Lyon
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né le 26 octobre 1867 à Cistrières dans le diocèse du Puy, France membre de la SMA le 18 décembre 1885 prêtre le 13 juillet 1890 décédé le 10 janvier 1934 |
1890-1922 Richelieu puis Pont-Rousseau, professeur 1900, directeur à Pont-Rousseau décédé à Chanly, Belgique, le 10 janvier 1934, |
Le père Alphonse FURODET (1867 - 1934)
Le 10 janvier 1934, retour à Dieu du père Alphonse Furodet, à l'âge de 66 ans.
Le père Furodet devait passer toute sa vie dans l'enseignement. Apôtre dans nos maisons de formation où il a façonné les âmes et les intelligences de "ses jeunes gens" pendant 45 ans à Richelieu, Pont-Rousseau, Saint-Priest et Chanly, il fit une œuvre durable, parce que fondée sur une vie surnaturelle solide. Il n'entreprenait rien sans la prière. Sa piété saine et robuste était humble et cachée. Sa maxime favorite: "Qui laborat, orat".
Né à Cistrières, dans le diocèse du Puy (Haute-Loire), le 26 octobre 1867, il fit ses études à Richelieu, puis à Lyon où il fit le serment en 1885 et fut ordonné en 1890. Professeur à Richelieu puis à Pont-Rousseau, il en devient directeur en 1900. Supérieur à Saint-Priest en 1922, il revient comme supérieur à Pont-Rousseau en 1925. Son enseignement était clair et attrayant. Il savait faire jouer les élèves en récréation. C'était un entraîneur. Il savait conduire les jeunes. C'était vraiment un maître éducateur.
En 1931, il arrivait à Chanly comme directeur spirituel. Dans son cours de spiritualité, il mettait de la saveur à exposer l'ascétisme, du piquant à condamner les faux mystiques et les dévotions à l'eau de rose. Il était pour tous le grand mainteneur de la vraie joie. Généreux, toujours prêt à rendre service, il était d'une fidélité exemplaire à la règle. Il mourut d'une crise cardiaque. Son corps repose au cimetière de Chanly.
Son testament commence ainsi: "A Notre Seigneur Jésus Christ, mon âme qu'il a tant aimée et qui l'a tant offensé. Ma seule ambition ici-bas a été de l'aimer et de le faire aimer. Par ma faute, je n'ai fait ni l'un ni l'autre. Qu'il veuille bien me pardonner et me recevoir dans sa miséricorde. A la très douce Vierge Marie, ma dernière pensée, le dernier battement de mon coeur. Je lui dois tout le bonheur de ma vie. [...] Mes souffrances, mes dernières angoisses, pour le salut des âmes que je n'ai pas eu le bonheur d'aller évangéliser."
"Etre apôtre, aimait-il à dire, ce n'est pas partir mais être envoyé".
Notre Fondateur nous assure que les pères retenus en Europe participent aux mêmes mérites que leurs confrères en Afrique: "Je ne pense pas que vous ayez jamais besoin d'aller en mission. Vous aurez à acquérir tous les mérites du missionnaire en restant en France à la tête de la maison que nous fonderons avec la grâce de Dieu et dans la sainte occupation de former des jeunes ouvriers qui s'offriront à Dieu pour l'œuvre de l'apostolat." (à M. Vian, le 4 février 1856)
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