Société des Missions Africaines –Province de Lyon
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Frère Marie-Bernard né le 11 juin 1903 à Petit-Fort-Philippe dans le diocèse de Lille, France membre de la SMA le 16 juin 1949 serment perpétuel le 16 juin 1955 décédé le 23 mars 1977 |
1942-1947 frère Dominicain à Chambéry et à Lyon décédé à Malo-les-Bains, France, le 23 mars 1977, |
Le frère Charles WOISSELIN / frère Marie-Bernard (1903 - 1977)
Charles Woisselin naît à Petit-Fort-Philippe, dans le Nord, le 11 juin 1903. On sait peu de choses sur sa famille, simplement que son père est marin. Aucun document pour nous renseigner sur sa jeunesse.
En 1942, il entre chez les Dominicains à Chambéry, puis rejoint la communauté dominicaine de Lyon en 1945. C’est là qu’il apprend à connaître la SMA. En 1947, il sollicite d’y être accueilli comme frère coadjuteur pour la tranquillité de son âme. Le 11 novembre 1947, ses démarches auprès de l’Ordre et de Rome aboutissent et il obtient l’indult lui permettant de rejoindre les Missions Africaines.
Le 9 décembre, le frère entre comme postulant au "150", puis il commence son noviciat d’un an. Les appréciations du Conseil sont excellentes sur sa piété, sa régularité, son caractère. Le 16 juin 1949, il est accueilli comme membre des Missions Africaines. De 1949 à 1956, il accomplit, à Lyon, diverses activités et divers services.
En 1956, le conseil le met à la disposition de monseigneur Rouanet, évêque de Daloa. Affecté à Sinfra, il y œuvre jusqu’en 1960. Puis, le régional le place à Dabou, à la maison régionale, où il peut rendre de nombreux services et s’occuper de l’accueil.
Le frère rentre en congé en 1961. Le provincial l’affecte à La Croix-Valmer, mais la nomination est différée, puis annulée. Le frère peut regagner Dabou en 1961, et revient en congé en 1965. En 1966, il est mis à la disposition de la procure de la rue Crillon, à Paris, où il restera jusqu’en 1975.
Le 20 septembre 1974, il est affecté à La Croix-Valmer et mis à la disposition du père Boiron. Il s’y rend au bout de quelques mois. Le 24 août 1976, un certificat de santé d’une clinique de Saint-Tropez révèle une grave maladie. On commence un traitement de poly-chimiothérapie. Le frère retourne à la clinique tous les mois et y subit des perfusions de plus en plus pénibles. Il s’alimente très difficilement. Après consultation avec la famille, le 1er mars 1977, il est rapatrié à Dunkerque. Très vite, il est hospitalisé, vu la gravité de son état.
La fin approche rapidement et le frère décède le 23 mars 1977. Les obsèques se déroulent à Malo-les-Bains, près de Dunkerque. Le père Boiron évoque, dans son homélie, son esprit de débrouillardise, son sens du service, ses relations cordiales, sa joie de vivre, sa foi profonde malgré sa peur de la mort. Il souligne l’émotion qu’il ressent devant la douloureuse épreuve de sa maman qui, à 96 ans, voit disparaître son fils qui l’aimait tant.
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