Société des Missions Africaines – Province de Lyon
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né le 22 octobre 1877 à Gorges dans le diocèse de Nantes, France membre de la SMA le 2 octobre 1900 prêtre le 20 juillet 1902 décédé le 5 avril 1952 |
1902-1903 prépare une thèse en théologie décédé à Lyon, France, le 5 avril 1952, |
Le père Lucien ARIAL (1877 - 1952)
A Lyon, le 5 avril 1952, retour à Dieu du père Lucien Arial, à l'âge de 75 ans.
Lucien Arial naquit dans le diocèse de Nantes en 1877. Jardinier chez les frères de Saint-Etienne de Montluc, à 17 ans il entrait à Pont-Rousseau. Prêtre en 1902, docteur en théologie avec une thèse sur les martyrs, il alla ensuite à Cork pour se perfectionner en anglais. Ses supérieurs, craignant pour sa santé, n'osaient l'envoyer en Afrique. Il y partit cependant et y resta 16 ans sans rentrer. Affecté au vicariat de la Côte du Bénin, il travailla à Tocpo, puis Mgr Lang lui confia l'oeuvre du clergé et le séminaire d'Ibadan. Il travailla ensuite à la formation des catéchistes et des moniteurs. Mgr Terrien l'appela comme supérieur de Lagos et curé de la cathédrale et il en fit son vicaire délégué.
Rappelé à Lyon en 1928, il y restera comme professeur de morale et d'histoire de l'Eglise. Vice-provincial de 1928 à 1931; il fut aussi conseiller général de 1934 à 1937.
Intelligent et grand travailleur, il ne s'est jamais reposé sur le savoir acquis et n'a jamais cessé de s'instruire. Il aimait l'étude solitaire et la méditation. Ses classes étaient en général assez gaies. En les terminant, il ajoutait invariablement au "Sub tuum" l'invocation à Marie Immaculée, pour laquelle il avait une dévotion spéciale: "Regina sine labe originali concepta".
Le père Arial reste pour ceux qui l'ont connu un modèle éminent de zèle apostolique, de charité fraternelle et d'humilité. Tous ses collaborateurs ont été frappés par l'esprit surnaturel qui empreignait sa vie. Outre sa méditation du matin, il en faisait une autre le soir et se donnait assez souvent la discipline: "On ne peut avancer en perfection sans ces moyens", disait-il. Il alla jusqu'au bout de ses forces, fidèle à son devoir partout et toujours, avec cette régularité restée proverbiale. Maître de lui-même, il était bienveillant et aimable; il était aussi très franc, ne cachant pas sa pensée, surtout lorsqu'il croyait de son devoir de donner un ordre ou un conseil.
Au cours de sa dernière maladie, ceux qui furent près de lui ont pu voir à quel point l'obéissance et l'humble opinion de soi étaient enracinés chez lui:
"Ce que le bon Dieu envoie est toujours le meilleur."
"Ah! les théologiens, ils sont bien petits en face de la mort."
"J'aime la souffrance, parce qu'elle rapproche de Dieu."
"Dieu est bon, juste, miséricordieux et saint."
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