Société des Missions Africaines –Province de Lyon
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Le Frère Eugène LEAUTÉ né le 13 août 1925 à Montbert dans le diocèse de Nantes, France membre de la SMA le 2 février 1945 serment perpétuel le 2 février 1952 décédé le 12 décembre 1984 |
1946-1961 Lyon, imprimerie décédé à Rezé, France, le 12 décembre 1984, |
Le frère Eugène LÉAUTÉ (1925 - 1984)
Eugène Léauté naît le 13 août 1925 à Montbert, en Loire-Atlantique, dans le diocèse de Nantes, de Paul Léauté et de Eugénie Simonet. Il est baptisé le 15 août 1925. Après ses études primaires à Montbert, il entre au petit séminaire de Pont-Rousseau le 3 octobre 1939. Rapidement, il exprime le désir de faire partie des frères de la SMA. C'est pourquoi, il entre au Rozay près de Lyon, le 28 novembre 1942, pour y faire son postulat, puis son noviciat. Il y est jugé comme ayant un bon caractère, une intelligence plutôt pratique. Il prononce son premier serment le 2 février 1945.
A sa sortie du noviciat, le frère Eugène reçoit son affectation pour le 150, où on lui demande de travailler à l'imprimerie ; il deviendra un monotypiste de talent. En 1955, on pense à lui pour la Côte d'Ivoire où il serait employé à l'imprimerie de Treichville mais, finalement, il restera à Lyon et continuera jusqu'en 1961 à travailler à l'imprimerie du 150. A cette date, il reçoit sa nomination pour la maison de retraite de La Croix-Valmer au service des confrères âgés mais, le procureur de Marseille ayant besoin d'un aide, il est envoyé à cette procure où il doit s'initier à la comptabilité.
En 1963, il reçoit sa nomination pour la Côte d'Ivoire et, plus précisément, pour le diocèse de Daloa. Monseigneur Rouanet lui demande de rejoindre le petit séminaire de Man où le père Dalbin, supérieur, ne demande qu’à le recevoir. Il a besoin de quelqu’un pour assurer l'économat. Il s’occupera de ce service pendant 6 ans.
En 1969, le nouveau procureur de Marseille, le père Gros, demande en urgence quelqu'un pour l'aider dans son travail. On fait de nouveau appel au frère Eugène pour aller l'aider au plus vite, mais, ajoute le père Provincial, cette nomination pour Marseille ne vaut que pour deux à trois ans, après quoi nous envisagerons pour vous un nouveau départ en mission. Pendant son séjour à la procure de Marseille, le 2 février 1970, le frère est invité au 150 pour son jubilé d’argent. C’est l’occasion de lui dire combien on a apprécié ses services dans les différents postes qu’il a occupés.
En 1971, il est mis à la disposition du Régional de Côte d’Ivoire qui réside à Dabou. Avant de rejoindre son nouveau poste, il ira à Saint-Briac dans les Côtes-du-Nord, pour refaire l'installation électrique de cette maison des Missions Africaines.
C’est au début de 1972 que le frère Eugène retrouve avec joie la Côte d'Ivoire. Affecté à la maison régionale, il est envoyé, selon les besoins, soit dans le diocèse de Man, soit dans celui de Gagnoa. Il a eu, dit-il, tout au long de ces dernières années, à s'occuper de 15 chantiers. Très habile de ses mains, il aime, quand il le peut, présider la célébration du dimanche dans l'un ou l'autre village. En 1976, il est à Danané pour deux ans et toujours disponible pour aller là où l’on a besoin de lui.
Le frère Eugène ne souhaitait pas revenir trop vite en France. Mais une attaque cardiaque va l’y obliger en 1978. Quelques mois plus tard, il souhaite repartir en Côte d’Ivoire, car l’inactivité lui pèse. Un retour lui étant médicalement impossible, il est mis à la disposition du supérieur et de l'économe de la maison de Rezé. Au mois de juin 1984, étant donné son état de santé, il sera déchargé de sa fonction d'aide-économe. On essaie de le ménager, en ne faisant appel à lui que dans la mesure où il peut rendre service sans trop se fatiguer.
C'est à Rezé qu'il décède le 12 décembre 1984. Il est inhumé le 14 décembre dans le caveau familial au cimetière de Montbert.
Pendant toutes ses années de vie missionnaire en France ou en Afrique, le frère Eugène n'a pas réalisé d'œuvres extraordinaires. Il a servi de son mieux, là où il était envoyé. L'important, ce ne sont pas les œuvres que nous aurons multipliées. L’important, c'est que notre nom soit inscrit en Dieu. Notre nom, c'est-à-dire la part la plus intime de notre être, ce que nous sommes et ce que nous devenons, jour après jour, année après année. En disant "au revoir" à notre frère, repartons avec cette certitude au fond du cœur : "mon nom est dans les cieux, je suis aimé de Dieu (P. Chataigné).
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