Société des Missions Africaines
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né le 10 juillet 1852 à Dompierre-les-Ormes dans le diocèse d’Autun (France) membre de la SMA le 5 septembre 1879 prêtre en 1877 préfet apostolique de la Côte de l’Or en mars 1894 décédé le 24 avril 1895 |
1881-1886 missionnaire en Côte de l’Or décédé à Cape-Coast, Ghana, le 24 avril 1895, |
Monseigneur Jean-Marie MICHON (1852 - 1895)
A Cape-Coast (Ghana), le 24 avril 1895, retour à Dieu de Mgr Jean-Marie Michon, préfet apostolique de la Côte-de-l'Or, à l'âge de 43 ans.
Né à Dompierre-les-Ormes, dans le diocèse d'Autun, en 1852, Jean-Marie Michon, après ses études dans son diocèse, fut ordonné prêtre en 1877. L'année suivante, il entrait aux Missions Africaines; nommé professeur à Richelieu pendant son temps d'épreuve, il fit le serment en 1879. En 1881, il arrivait dans la préfecture de la Côte-de-l'Or, mission qui avait un peu plus d'un an d'existence. Complètement épuisé par les fièvres et le manque de ressources, il doit rentrer en 1886. Il se repose d'abord à Lyon, puis dans sa famille. Le père Planque l'envoie à Cork pour aider le père Zimmermann qui, d'ailleurs, part quêter en Amérique. C'est le père Michon qui prend la direction de l'oeuvre pendant cette absence et c'est lui qui installe les pères à Wilton dans la belle propriété achetée par le père Zimmermann.
En 1891, le père Michon repart vers la Côte-de-l'Or dont il devint le visiteur. Le 15 juin 1892, le père Planque lui écrivait: "Je vous ai toujours regardé comme un ami et un observateur des règles, et personne, mieux que vous, ne peut remplir cette charge de visiteur. Vous allez donc accepter cette charge que je vous donne et vous contribuerez par là doublement au bien de la mission."
En 1894, le père Michon est en congé en Europe, et c'est alors qu'il apprend que le Saint-Siège l'a désigné comme préfet apostolique de la Côte-de-l'Or. Jusque-là, la mission avait été dirigée par un supérieur, délégué du père Planque. Mgr Michon est donc le premier préfet de la Côte-de-l'Or. Il arrive dans sa mission en septembre 1894 et se met résolument au travail, créant en particulier de nombreuses écoles, dont la ferme-école d'Amisano. Dans la pensée de Mgr Michon, la création de cette ferme-école devait porter remède à la triste situation financière de la préfecture, car c'était vraiment la misère noire. Mgr Michon n'a pas le temps de réaliser ses projets. Il meurt victime de la terrible fièvre jaune.
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