Société des Missions Africaines
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né le 30 juillet 1838 à Châlon-sur-Saône dans le diocèse d'Autun (France) résolution solennelle le 9 septembre 1861 prêtre le 25 août 1861 décédé le 27 avril 1898 |
1861-1872 missionnaire au Dahomey décédé à Lyon, France, le 27 avril 1898, |
Le père Philibert COURDIOUX (1838 - 1898)
A Lyon, le 27 avril 1898, retour à Dieu du père Philibert Courdioux, à l'âge de 60 ans.
Philibert Courdioux naquit à Chalon-sur-Saône, dans le diocèse d'Autun, en 1838. Il fit ses études au petit séminaire Saint-Jean, à Lyon, et fut admis aux Missions Africaines par Mgr de Brésillac, le 25 septembre 1858. Ordonné prêtre le 25 août 1861, il faisait sa résolution solennelle le 9 octobre suivant. Le 11 mars 1859, notre fondateur écrivait au père Planque: "Avertissez le bon père Courdioux et encouragez-le en même temps, car il y a étoffe à faire de lui excellent missionnaire." Le 9 octobre 1861, avec M. Cloud, sous-diacre, le père Courdioux quittait Lyon pour Brest, où peu après il s'embarquait pour le Dahomey. Les deux missionnaires firent une petite escale à Freetown et, le 11 décembre 1861, ils arrivaient à Ouidah. Le père Courdioux fut chargé de l'école, étant lui-même, comme la plupart des missionnaires, instituteur.
Le père Courdioux a beaucoup écrit et nous a laissé son journal et coutumier. Il fut supérieur délégué du père Borghero de janvier 1865 à avril 1866, année où il rentre en France pour refaire sa santé. Son supériorat commença dans l'épreuve, car il dut évacuer le fort portugais. Le père Borghero s'y était installé avec toutes les permissions requises, avait remis la maison en état ainsi que la chapelle bien délabrée, et tout cela avait coûté fort cher. A la suite de bien des tracasseries fort embrouillées, le père Courdioux reçoit l'ordre de quitter le fort. Il reçut l'hospitalité chez un chrétien, M. Montero, et dut recommencer à grands frais une nouvelle installation. Le gouverneur de San-Tomé envoya à Ouidah une nouvelle garnison et un aumônier qui baptisera non seulement les gens dépendant du fort portugais, mais aussi les autres. Tout cela compliquait fort le ministère des pères et il y eut à cette époque bien des querelles de juridiction.
Après son congé en Europe en 1867, le père Courdioux est de retour dans la mission. Il décide alors la fondation de Lagos où il envoie le père Bouche. Il voyage dans la région d'Agoué et y fait plusieurs baptêmes. En 1872, le père Courdioux rentre en France, passe quelque temps à Clermont, puis à M'Sylla dans le diocèse d'Oran, et en 1875 quitte la Société. Il occupe divers postes dans l'archidiocèse de Lyon et, en 1882, devient curé archiprêtre de Notre-Dame de Saint-Louis de la Guillotière, paroisse des Missions Africaines. Le père Planque aura parfois à souffrir de cette proximité. Le père Courdioux mourut en son presbytère.
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