Société des Missions Africaines – Province de Lyon
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Frère Victor né le 27 juillet 1905 à Torcé dans le diocèse de Rennes, France membre de la SMA le 21 avril 1928 décédé le 24 juin 1971 |
1928-1929 Offémont décédé à Vitré, France, le 24 juin 1971, |
Le frère Joseph BONNANT (frère Victor) (1905 - 1971)
Né à Torcé, dans le diocèse de Rennes, le 27 juillet 1905, le jeune Joseph Bonnant commence ses études secondaires au petit séminaire de Pont-Rousseau. Les supérieurs l’orientent vers le postulat des frères à Martigné-Ferchaud. Quand il fait son premier serment d’appartenance à la Société, il prend le nom de frère Victor. Nous sommes le 21 avril 1928.
Sur sa demande, il est affecté au vicariat apostolique du Dahomey en 1929. Il aurait bien voulu apprendre un peu de menuiserie, avant de partir à la Côte, pour rendre plus de services, car je voudrais bien me rendre utile. Il va rester quatorze ans à Zagnanado où il participe très activement à tout le travail de la mission : catéchèse, construction de chapelles, plantation de caféiers et de cacaoyers. Il est aussi responsable d’une station secondaire, Agonli-Ouègbo. Sa connaissance parfaite de la langue fon lui permet d’entrer de plain-pied dans l’intimité des Africains, avec lesquels il sait conjuguer bonté et patience, mais aussi fermeté.
En 1944, il envoie une longue lettre au vicaire général de la SMA, dans laquelle il expose ses idées sur la situation et la formation des frères coadjuteurs dans la Société. La même année, il écrit un long rapport où il reprend les mêmes idées. Il divise son travail en trois parties : une partie historique où il rappelle que, dès les Articles Fondamentaux de 1856, notre Fondateur voulait des frères laïcs qui devraient, autant que possible, exercer un art ou un métier ; une seconde partie où, en dix points, il signale les défauts entrevus ; une troisième partie où, en onze points, il propose des remèdes pour un essai de réorganisation. Il conclut son rapport en disant que les intentions de notre vénéré fondateur étant respectées, la Société connaîtra des jours meilleurs.
Après quatre années passées en France, il retrouve le Dahomey en 1946, où on le voit successivement à Agoué, Comé, Dassa-Zoumé, puis au collège Aupiais et au petit séminaire de Ouidah, comme économe. Il sera encore retenu en France, à Chamalières et Chaponost, de 1961 à 1964. C’est à cette époque qu’il repart à Parakou, comme économe du nouveau petit séminaire que monseigneur Chopard-Lallier vient de fonder. Ceux qui ont vécu avec lui soulignent son attention et sa délicatesse, à l’égard des jeunes sma et des coopérants qui venaient grossir l’équipe des enseignants du petit séminaire Notre-Dame de Fatima. Sa forte et agréable personnalité le fait désigner par les frères comme observateur à l’Assemblée provinciale de Lyon en 1968. Il y participe activement, puis il rejoint Parakou en faisant le détour par Rome.
Le petit frère missionnaire, surnom qu’il aimait employer pour parler de lui-même, meurt subitement, à Vitré, pendant son congé, le 24 juin 1971, à l’âge de 65 ans.
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