Société des Missions Africaines
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né le 6 mars 1847 à la Motte du Piset Doré dans le diocèse d'Angers, France membre de la SMA le 22 juillet 1870 prêtre le 25 mai 1872 décédé le 30 juin 1889 |
1873-1984 missionnaire à la préfecture du Cap Central décédé à Agoué, Dahomey, le 30 juin 1889, |
Le père Jacques PASQUEREAU (1847 - 1889)
A Agoué (Dahomey), le 30 juin 1889, retour à Dieu du père Jacques Pasquereau, à l'âge de 42 ans.
Jacques Pasquereau naquit à La Motte au Puiset-Doré, dans le diocèse d'Angers, en 1847. Il fit ses études à Beaupréau et au grand séminaire d'Angers. En 1869, il entrait aux Missions Africaines. Il y fit le serment en 1870 et fut ordonné prêtre en 1872 à Lyon. En juillet 1873, le père Pasquereau s'embarquait pour la mission du Cap de Bonne-Espérance.
Revenu du Cap avec ses confrères en 1882, le père Pasquereau fut désigné pour le vicariat de la Côte du Bénin. Nommé à Tocpo, il rentra en 1884, ayant failli s'empoissonner avec de l'arsenic. En 1885, le père reprenait la route du Bénin et était nommé à Porto-Novo. Mais il ne tarda pas à se ressentir de son empoisonnement et dut rentrer dès 1886. Il alla à notre maison de Nice pour se reposer. Il était vraiment mal en point. En 1884, on avait dû lui donner un Noir pour l'accompagner, car il ne pouvait se servir ni de ses mains, ni de ses pieds.
En mai 1888, le père Pasquereau partait pour la préfecture du Dahomey et fut nommé à Agoué.
Ce père grand et gros portait une barbe très longue. Il était très dévoué à la Sainte Vierge Marie et il enseignait aux Noirs l'amour de la Sainte Vierge. Au cours de son séjour à Agoué, le père Pasquereau fut le parrain de Joseph Jacques Pipoka que le père Lecron baptisa en 1889.
Ce Noir, mort en 1920, a été le chrétien le plus héroïque d'Agoué. Il aida le père Dorgère à Tokpli, aida les pères à Athiémé et Lokossa et laissa sa fortune à la mission d'Agoué pour agrandir l'église devenue trop petite. Sur sa natte en mourant, il n'avait conservé qu'une statuette de la Sainte Vierge qu'il interpellait en disant: "Tu me suffis! J'ai tout donné! Je suis content! Tu me suffis, n'est-ce pas?"
C'est le père Pasquereau qui l'avait formé et instruit. Pendant 30 ans, chaque fois que Joseph Pipoka venait à Agoué, il allait au cimetière s'agenouiller sur la tombe de son parrain.
Le père Pasquereau, épuisé, mourut à Agoué dans les plus beaux sentiments.
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