Société des Missions Africaines –Province de Lyon
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né le 11 octobre 1907 à Aurec dans le diocèse du Puy, France membre de la SMA le 29 août 1927 prêtre le 21 juin 1931 décédé le 6 juillet 1968 |
1931-1933 professeur à Offémont décédé à Lyon, le 6 juillet 1968, |
Le Père François PEYVEL (1907 - 1968)
François Peyvel est né le 11 octobre 1907 à Aurec-sur-Loire, dans le diocèse du Puy. Après des études secondaires dans sa région, il entre au petit séminaire Saint-Thomas d’Aquin à Oullins, puis au grand séminaire de Sainte-Foy-lès-Lyon où il étudie de 1924 à 1926. C’est là qu’il prend la décision de s’orienter vers les Missions Africaines.
Il rejoint le 150, cours Gambetta, à Lyon, le 1er octobre 1926, puis, un peu plus tard, accomplit son service militaire. Durant cette période, la revue Frères d’Armes relatera beaucoup de nouvelles, pleines d’humour, du chasseur alpin. Il devient membre des Missions Africaines le 29 août 1927.
Il revient aux études théologiques en novembre 1928 et, le 21 juin 1931, monseigneur Cessou, vicaire apostolique du Togo, alors en congé, l’ordonne prêtre.
Ses premières nominations l’orientent vers l’enseignement. Il passera deux années de professorat à Offémont, dans l’Oise et une année à Saint-Priest, dans le Rhône, avant de recevoir une affectation pour la Côte d’Ivoire.
Il s’embarque, le 2 octobre 1934, sur le "Banfora" avec son compatriote, le père Favier. Affecté à la mission d’Abidjan, le père Peyvel y remplace le père Rey, puis, en 1936, il est envoyé à Gagnoa provisoirement, pour ne pas laisser seul le père Colombet. Deux ans plus tard, il rejoint Bouaké, puis est mobilisé à Abidjan jusqu’au 6 novembre 1939.
Au retour d’un congé, en avril 1941, il reçoit la charge de la paroisse de Grand- Bassam. Le 9 août 1946, il est rappelé en France par l’Assemblée provinciale. Loin de son travail aimé d’Afrique, il tient, pendant six ans, la place de secrétaire du Conseil et s’en occupe très bien. Il rédige non seulement des comptes rendus de réunions très appréciés, mais des articles publiés dans l’Almanach des Missions Africaines. Quelques uns sont humoristiques ; d’autres, comme La forêt en Côte d’Ivoire, sont des documents très détaillés ; d’autres encore, comme Planrataplan, évoquent différents instruments de musique africains. Tout cela témoigne de l’esprit curieux du père Peyvel qui s’intéressait à tout.
En mai 1952, ayant achevé son mandat, il s’embarque sur le Foch et rejoint à nouveau Grand-Bassam où il recevra dès 1954 l’aide du père Edmond Colson. Quelques années plus tard, en 1956, en remplacement de monseigneur Etrillard, nommé évêque de Daloa, il accepte, tout en manifestant sa surprise, d’être supérieur régional. Il se dira, pendant son mandat, encouragé par la bonté des confrères qu’il visite et par leur affectueuse sympathie. Lui-même sera affecté par l’état de santé de plusieurs confrères et par des décès successifs de jeunes pères : André Carré (31 mars 1957), Gaston Teillet (2 avril 1957), Martin Fèvre (1er octobre 1957).
Lorsque le père Lombardet est nommé supérieur régional, le 7 janvier 1959, le père Peyvel est chargé de la paroisse d’Anyama. De nouveaux évènements douloureux surviennent qui vont le marquer profondément. Le 2 mars 1963, il trouve le père Rabillat, son confrère, sans connaissance, dans sa chambre. Ce dernier, aussitôt rapatrié, mourra à Lyon, le 1er avril 1964. Peu de temps après, c’est une tornade qui détruit le fruit de ses efforts. Il le raconte lui-même, dans le numéro 3 de l’Echo des Missions Africaines de 1964 : Notre petite chapelle n’est plus qu’un souvenir. La tornade a emporté le toit et, à peine a-t-on touché les murs, que tout est tombé à terre et la charpente s’est brisée en petits morceaux. Tout de suite, les chrétiens se sont mis au travail. Nous allons reconstruire.
Peu à peu, sa santé pose problème. En juin 1967, le docteur Lombière d’Abidjan demande son retour d’urgence pour une opération à la mâchoire. Il rentre à Lyon pour suivre divers traitements. Il décède à l’hôpital anticancéreux, durant l’Assemblée provinciale, le 6 juillet 1968. Il n’avait pas encore 61 ans, mais il avait bien rempli sa vie missionnaire.
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