Société des Missions Africaines – Province de Lyon
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né le 17 septembre 1878 à Cazillac dans le diocèse de Cahors, France membre de la SMA le 24 septembre 1896 prêtre le 19 mai 1901 décédé le 23 juillet 1950 |
1901-1908 Le Caire, professeur au séminaire et aumônier décédé à La Croix-Valmer, France, le 23 juillet 1950, |
Le père Edouard LAQUEYRIE (1878 - 1950)
A La Croix-Valmer, le 23 juillet 1950, retour à Dieu du "bon" père Edouard Laqueyrie, à l'âge de 72 ans.
Edouard Laqueyrie naquit à Cazillac (Lot), dans le diocèse de Cahors, en 1878. En 1891, il entrait à Richelieu et en 1895 à Lyon. Il fit le serment en 1896, puis partit pour le grand séminaire de Choubrah, en Egypte, où il fut ordonné prêtre en 1901. Le père Laqueyrie désirait l'Afrique Occidentale, mais il fut nommé professeur de philo au grand séminaire de Choubrah. Il passait tous ses loisirs dans l'exercice du ministère.
En 1906, il devint aumônier du pensionnat des Dames du Sacré-Cœur. En 1908, Mgr Pellet rappela à Lyon le père Laqueyrie et lui confia les cours de morale. En juillet 1911, il fut nommé conseiller général, puis en 1916, alors qu'il était encore mobilisé, il devint vicaire général. Le voilà lancé. Lui qui ne désirait qu'à vivre ignoré dans un poste obscur, il occupera les plus hautes charges de la Société jusqu'en 1946.
Vicaire général jusqu'en 1931, provincial de Lyon de 1931 à 1937, conseiller provincial et supérieur du grand séminaire de 1937 à 1946.
De 1919 à 1931, le père Laqueyrie fut un excellent second pour le père Chabert. Les deux hommes, au tempérament si différent, se complétèrent l'un l'autre. Avec toute la conscience dont il était capable, le père se donna à son travail d'administration.
Comme vicaire général, puis comme provincial, le père Laqueyrie eut la joie de visiter l'Afrique Occidentale. C'est lui qui eut l'honneur de ramener à Lyon les restes de notre vénéré fondateur, exhumés de Freetown. L'Afrique, le père Laqueyrie aurait bien désiré y rester, mais le devoir le réclamait ailleurs. Quelques années avant sa mort, il demandera d'aller finir ses jours sur la terre africaine.
Provincial en 1931, le père fut chargé du grand séminaire en 1937. Il employa alors tout son talent à former de "bons missionnaires". Mieux que ses paroles, l'exemple de sa vie, toute donnée à Dieu, à la Société, dans le devoir d'état, entraînait les séminaristes sur le chemin de la perfection. Il aimait de tout cœur ses chers séminaristes et devait prendre sur lui pour réussir à leur faire des reproches, pourtant souvent mérités Les charges du séminaire ne l'empêchaient pas d'aller faire du ministère dans les paroisses. Le père Laqueyrie aimait surtout prêcher. Il avait le savoureux accent du Quercy et sa diction était martelée. Au début, il semblait hésiter dans ses paroles, mais bien vite les auditeurs étaient conquis par le ton et la conviction personnelle du prédicateur.
En 1946, la santé du père ne lui permit plus de servir en première ligne. "Mon avenir est derrière moi", aimait-il à dire. Il fut nommé directeur spirituel à Chamalières. Pendant 3 ans, les petits séminaristes bénéficièrent de sa longue expérience et de sa profonde sagesse et piété. Il sut se faire aimer de tout son petit monde, mais les fatigues et les maladies rendirent sa tâche difficile.
En juin 1949, le père Laqueyrie était nommé supérieur de La Croix. Il allait désormais se consacrer à ses confrères malades et fatigués. Tous admirèrent la bonté et l'inlassable charité du "bon" père Laqueyrie. Le 21 juillet, il tomba victime d'une congestion cérébrale et expira le 23.
"Votre père supérieur meurt victime de sa grande charité". (Le docteur)
"Je n'ai jamais vu ce fervent missionnaire sans être édifié de sa bonté, de la profondeur de son esprit surnaturel, de sa charité si accueillante". (Cardinal Gerlier)
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