Société des Missions Africaines – Province de Lyon
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né le 12 avril 1857 à Miribel-les-Echelles dans le diocèse de Grenoble, France membre de la SMA le 10 juin 1881 prêtre le 22 décembre 1883 décédé le 27 juillet 1942 |
1884-1892 Richelieu, professeur décédé à La Croix-Valmer, le 27 juillet 1942, |
Le père Joseph FUGIER (1857 - 1942)
A La Croix-Valmer, le 27 juillet 1942, retour à Dieu du père Joseph Fugier, à l'âge de 85 ans.
Joseph Fugier naquit à Miribel-les-Echelles, dans le diocèse de Grenoble, en 1857. Après ses études secondaires, il entrait aux Missions Africaines. Il fit le serment en 1881 et fut ordonné prêtre à Noël 1883.
Le père Fugier fut nommé professeur à Richelieu. A partir de 1890, il sera à côté du père Desribes, "l'homme des fondations". En 1890, il est chargé de tenir la nouvelle maison de Pont-Rousseau pendant quelques mois. En 1891, il part en Hollande comme directeur de la maison d'Aost, bientôt transportée à Keer. En 1903, c'est Chanly qui s'ouvre comme école apostolique, et le père Fugier prend la direction de la nouvelle maison. En 1907, Chanly devenait noviciat, le père Fugier y reste comme économe.
En 1913, le père Desribes revient vers l'Auvergne et le père Fugier est nommé supérieur du Gravier, puis de Mozac. Il sera encore supérieur de La Croix de 1923 à 1931, puis du Rozay, avant de retourner à La Croix pour y finir ses jours.
Cette carrière d'abnégation n'était certainement pas celle que le père Fugier souhaitait en rentrant aux Missions Africaines, mais elle lui fut donnée par la Providence selon les circonstances. Nommé à Richelieu en 1884 en raison de sa faible santé, c'était une nomination provisoire, mais le père Desribes voulut garder son professeur d'humanités. Puis le père Desribes fut amené à confier au père Fugier la direction des diverses maisons qu'il fondait.
Partout où il a passé, le père Fugier a laissé le souvenir d'un prêtre zélé, affable pour tous, toujours prêt à servir et a se dévouer là où la Providence l'envoyait.
Le caractère propre de la vie du père Fugier fut l'abnégation. Il a fait preuve d'un dévouement absolu à la Société, sacrifiant ses aspirations les plus légitimes à l'accomplissement des devoirs que lui imposait l'obéissance.
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