Société des Missions Africaines – Province de Strasbourg
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né le 12 mai 1888 à Wuenheim dans le diocèse de Strasbourg, France membre de la SMA le 24 mai 1911 prêtre le 14 juillet 1912 décédé le 11 août 1954 |
1912-1914 Keer, professeur décédé à Strasbourg, France, le 11 août 1954, |
Le père Jules LIEB (1888 - 1954)
A Strasbourg, le 11 août 1954, retour à Dieu du père Jules Lieb, à l'âge de 66 ans.
Jules Lieb naquit à Wuenheim, dans le diocèse de Strasbourg, en 1888. Il fit ses études à Keer, Chanly et Lyon. Il fit le serment en 1911 et fut ordonné prêtre en juillet 1912. En août 1912, le père Lieb se rendait à Keer où il avait été nommé professeur. Il fut un professeur affable, optimiste et dynamique, sachant ouvrir à ses élèves des horizons bien au-delà des livres. Au moment de la déclaration de guerre, en 1914, le père Lieb se trouvait en Alsace; il réussit néanmoins à rejoindre Lyon et se mit à la disposition des supérieurs. Il fut nommé à Mozac, puis passa à Chamalières, où il resta professeur, puis directeur, jusqu'en 1932.
Il profita de son séjour à Clermont pour passer une licence en lettres. En 1932, le père Brédiger le rappela en Alsace et le nomma professeur à Haguenau et l'attacha à la direction de la province. En 1937, il était nommé économe provincial, charge qu'il devait occuper jusqu'à sa mort. Ce fut une période difficile: privations, occupations des maisons. Grâce à son optimisme et à son savoir-faire, le père Lieb sut se tirer de nombreuses difficultés. Son attitude courageuse à certains jours lui valut la médaille civique, celle de la résistance et la croix de guerre. Pendant la guerre, il travailla aussi au ministère dans des paroisses lorraines privées de prêtres.
Avec la fin de la guerre, les grands soucis de la reconstruction et de la remise en état des maisons endommagées attendaient le père Lieb. Ce furent alors les démarches de bureaux pour établir les dossiers des dommages de guerre, puis les devis avec les entrepreneurs. Le père se donna à ce travail avec une compétence, une patience et un optimisme imbattables. Mais sa santé ne tarda pas à se ressentir de tout cela. Il parlait de rhumatisme, alors qu'un mal interne et grave le torturait. Jusqu'au bout de ses forces, il continua tout son travail d'économe provincial. Le père Lieb fut un confrère aimable et dévoué à tous; il avait un esprit ouvert et une grande connaissance des hommes. Homme modeste, sa modestie elle-même le rendait sympathique à tous. Il ne se soucia jamais de préséance et ne garda rancune à personne. Il mourut dans une clinique de Strasbourg, où il avait été transporté pour une grave maladie de foie.
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