Société des Missions Africaines –Province de Lyon
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né le 14 juin 1923 à Nîmes (Gard) dans le diocèse de Nîmes, France membre de la SMA le 24 juillet 1948 prêtre le 4 juillet 1951 décédé le 16 août 1973 |
1952-1965 missionnaire en Côte d’Ivoire décédé à Nîmes, France, le 16 août 1973, |
Le père Marcel CALMET (1923 - 1973)
Marcel Calmet est né le 14 juin 1923 à Nimes. Son père, employé des chemins de fer, meurt, assez jeune, en 1944. Sa mère vivra plus longtemps, soutenue par son fils et sa fille.
Elève des frères des Ecoles Chrétiennes, il continue ses études à Martigné–Ferchaud, séminaire sma de vocations tardives, vu que Marcel a des ennuis de santé. Les notes le dépeignent très favorablement. A Nîmes, les certificats de vacances de son curé sont toujours élogieux. Admis au noviciat en 1946, il entre pour deux ans à Chanly, en Belgique, où il prononce le serment temporaire. Il est ordonné prêtre le 4 juillet 1951.
En 1952, il s’embarque sur « Le Foch » pour la Côte-d’Ivoire, et il est mis à la disposition de monseigneur Duirat, évêque du diocèse de Bouaké.
Nommé à Bongouanou, il forme l’équipe paroissiale, avec le père Badoc, son curé, et les pères Bauducel et Teillet. Il alterne son apostolat entre Bongouanou et Arrah. Bongouanou, fondé en 1928, s’étend sur 3 900 km2 avec 43 stations secondaires et 32 000 habitants. En 1953, la mission d’Arrah devient autonome, sous la direction du père Casimir Badoc, mais le père Calmet garde la responsabilité des deux écoles de ces deux missions, tout en assumant des tournées dans les stations très dispersées. La population chrétienne compte environ 9 000 âmes. Les pères Martel, Bauducel, Allirand et Calmet forment l’équipe pastorale de Bongouanou.
En 1956, le père rentre en congé et revient en janvier 1957. En septembre, il est nommé à Ouellé, puis à Dimbokro où il travaillera jusqu’en 1965, date à laquelle il rentrera en France définitivement, pour soigner sa mère infirme.
Le Conseil provincial l’autorise à se mettre au service du diocèse de Nîmes, comme vicaire à Nîmes, près de sa mère, autorisation renouvelable tous les ans.
En 1966, le provincial est réticent à la renouveler. En 1967, sa mère décède et le père vit désormais chez sa tante, alors âgée de 83 ans. Le père estime de son devoir filial d’être le soutien de cette tante et sollicite de pouvoir rester un an auprès d’elle, partagé qu’il est entre deux devoirs, celui de la mission et celui de la famille.
Il est autorisé à rester à Nîmes, à nouveau, en 1968, puis en 1969, d’autant que l’évêque de Nîmes est très satisfait de son ministère.
Les années se succèdent ainsi que les autorisations, toujours à cause de la tante dont la santé décline et de son beau-frère, militaire rapatrié de Djibouti, atteint d’un cancer aux poumons. Ce dernier s’éteint en 1972.
Le 15 août 1973, le père assure les offices de l’Assomption et les homélies en sa paroisse. Mais, le 16 août, on téléphone à Lyon que le père Calmet a été trouvé mort sur son lit, le matin-même. La Vierge Marie venait de lui donner rendez-vous, en sa fête, au ciel où elle a été élevée.
Ses obsèques sont célébrées en présence d’une trentaine de prêtres et de nombreux vieillards et pauvres dont le père avait été le soutien et l’ami dévoué. Il venait d’atteindre 50 ans. Il a été un missionnaire actif et zélé à Bongouanou, Arrah, Dimbokro, Toumodi durant 13 ans et un prêtre auxiliaire estimé, à Nîmes, pendant 8 ans.
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