Société des Missions Africaines – Province de Lyon
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né le 8 mars 1921 à La Chapelle Launay dans le diocèse de Nantes (France) membre de la SMA le 20 juin 1943 prêtre le 17 février 1948 décédé le 14 septembre 1958 |
1948-1951 Pont-Rousseau, professeur décédé à Cotonou, Dahomey, le 14 septembre 1958, |
Le père Joseph DOUAUD (1921 - 1958)
A Cotonou (Dahomey), le 14 septembre 1958, retour à Dieu du père Joseph Douaud, à l'âge de 37 ans.
Joseph Douaud naquit en 1921 à La Chapelle-Launay, dans le diocèse de Nantes. Il commença ses études au petit séminaire diocésain de Guérande et les continua à Pont-Rousseau, Martigné et Lyon, études coupées par la maladie, le service militaire et un temps de professorat.
Il fit le serment en juin 1943 et fut ordonné prêtre le 17 février 1948. Le père Douaud consacra toute sa vie missionnaire à l'enseignement. Il fut d'abord 3 ans professeur à Pont-Rousseau, puis 6 ans professeur au collège Saint-Joseph à Lomé, enfin un an au collège Aupiais à Cotonou. Tous ses élèves l'ont apprécié et aimé pour sa simplicité et sa haute valeur intellectuelle. Il leur était tout dévoué pour les conseiller, les aider dans leurs études sans jamais oublier son rôle de prêtre. Sous une apparence souvent rude, c'était au fond un confrère charmant, à la société agréable, toujours prêt à rendre service et d'une grande délicatesse.
C'était un grand travailleur, aimait le travail bien fait, à l'aise dans toutes les branches du savoir, les lettres comme les sciences. Tous ses moments de loisirs étaient consacrés à l'étude de la nature; c'était un chercheur. On le voyait, les lunettes d'approche en bandoulière, bien botté, partir étudier les plantes, les oiseaux et les insectes. Il était agréable de sortir avec lui et de bénéficier de ses trouvailles. Il fit paraître bien des articles dans des revues scientifiques.
Au cours d'une tournée de recherches dans l'Atakora, il fut pris d'un malaise (insolation?). Redescendu à la côte, il fut de suite hospitalisé pour un ictère au foie. Le délire ne tarda pas à le prendre et le cœur flancha.
Le Seigneur a jugé que le sacrifice d'une vie (la plus grande preuve d'amour) valait mieux pour la chrétienté dahoméenne, et plus particulièrement pour les étudiants dahoméens, que toute une vie de dévouement.
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