Société des Missions Africaines - Province de Lyon
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né le 4 février 1848 à Vitré dans le diocèse de Rennes (France) membre de la SMA le 23 août 1870 prêtre le 6 août 1871 préfet apostolique le 26 juin 1883 décédé le 30 septembre 1912 |
1871-1872 Alger, Sainte Eugénie décédé à Mouscron, Belgique, le 30 septembre 1912, |
Monseigneur Ernest-Marie MENAGER, (1848 - 1912)
A Mouscron (Belgique), le 30 septembre 1912, retour à Dieu de Monseigneur Ernest-Marie Ménager, ancien préfet apostolique du Dahomey, à l'âge de 64 ans.
Ernest Marie Ménager naquit à Vitré, dans le diocèse de Rennes, en 1848. Il fit ses études au collège de Vitré, puis au grand séminaire de Rennes. En février 1869 le père Verdelet passe à Rennes et l'abbé Ménager se présente pour entrer aux Missions Africaines. Ne prévenant que son directeur de conscience et son curé, il part pour Lyon.
Ce départ fut douloureux pour sa famille, mais ses parents surent offrir leur sacrifice au Seigneur. Il fit le serment en 1870 et partit pour Mill-Hill. Il fut ordonné prêtre à Rennes le 6 août 1871. En septembre suivant, le père Ménager partait pour le séminaire Saint-Eugène d'Alger, mais revenait en France avec tous ses confrères dès janvier 1872. En février 1873, il s'embarquait pour le vicariat de la Côte du Bénin. Il travailla à Porto-Novo, Agoué et Abeokuta. Il fit connaître le pays dans des revues comme "Cosmos" ou la "Revue de la Société de Géographie".
En 1883 est érigée la préfecture du Dahomey, détachée du vicariat de la Côte du Bénin et le père Ménager en est nommé le premier préfet apostolique. Il n'accepta qu'à contrecœur et par obéissance cette nomination, sachant qu'il n'avait pas la confiance de tous ses confrères. Peu de mois après, il demandait au père Planque de lui faire enlever cette lourde charge. Le père Planque ne le voulut pas. Le père préfet continua son travail, ouvrit Ouidah, visita Adangbé et Atakpamé et organisa la belle chrétienté d'Agoué. Il y construisit l'église et la résidence.
Le père Planque ne voulant pas entendre parler de la démission du préfet du Dahomey, celui-ci écrit directement en 1885 au cardinal préfet de la Propagande. En 1886, le père Ménager revient en France pour refaire sa santé et pour affaires de famille. Il désire alors entrer à la trappe de Staouëli, en Algérie. Rome lui répond que le père Planque est très satisfait de ses services et lui conseille de garder son poste.
Un voyage à Rome pour rendre compte de l'état de sa préfecture lui offre l'occasion de renouveler ses instances auprès du cardinal préfet. Les nouvelles raisons apportées emportent l'assentiment du cardinal qui, en janvier 1888, accepte la démission du préfet apostolique du Dahomey et le dispense de son serment. En septembre 1888, après une retraite de probation, le père Ménager demandait son admission chez les pères Rédemptoristes. Il fit son noviciat à Argentan (Orne) et fit profession le 21 novembre 1889. D'abord attaché à la maison de Dongen, en Hollande, le père Ménager fut chargé en 1890 d'ouvrir une maison au Portugal.
L'ancien missionnaire avait appris le portugais au Dahomey. Mes les négociations pour cette fondations n'aboutirent pas et, après six mois passé en Espagne, le père Ménager revint à Argentan.
Malade, miné par les fièvres contractées au Dahomey, en 1912 le père Ménager se retirait à la maison de retraite de Mouscron, en Belgique.
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