Société des Missions Africaines –Province de Lyon
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né le 3 décembre 1900 à Saint-Martin-des-Olmes dans le diocèse de Clermont-Ferrand, France membre de la SMA le 30 octobre 1920 décédé le 8 octobre 1966 |
1920-1921 service militaire décédé à La Croix-Valmer, France, le 8 octobre 1966, |
Le frère Jean-Pierre MONTEL (frère Barthélemy) 1900 - 1966)
Jean-Pierre Montel est né le 3 décembre 1900 à Saint-Martin-des-Olmes, près d'Ambert, dans le diocèse de Clermont. Tout petit, en 1901, il est orphelin de mère, et il perdra son père en 1926. Il fait ses études primaires à l'école publique de son village.
En octobre 1913, il commence ses études secondaires aux Missions Africaines, aux Graviers près de Riom, mais il abandonne en 3ème. Il reste à Mozac, toujours près de Riom où, en août 1917, il devient "aspirant frère". Le 27 septembre 1919, il rejoint le noviciat des frères à Martigné-Ferchaud, en Ille-et-Vilaine. Là, il prend la soutane, le 21 novembre de la même année.
Le 28 juillet 1920, il est appelé à Lyon comme "secrétaire". Trois mois plus tard, le 30 octobre, il est admis au serment ; entre temps, il a pris le nom de "Frère Barthélemy". Il fait son service militaire dans l'infanterie, à Montluçon. Il est démobilisé en septembre 1922.
Il revient à Lyon, le mois suivant. Il renouvelle son serment. Il est employé comme monotypiste, à l'imprimerie du 150. Il va y passer quatre bonnes années, avant de s'engager à vie dans les Missions Africaines, le 30 octobre 1926. En 1927, il est désigné pour la Côte- d'Ivoire. Il s’embarque sur le "Kouroussa" à Marseille, le 30 avril. Il doit rentrer dès décembre 1930, sa santé s'étant dégradée. Il se rend à la Croix Valmer, avant de faire une saison à Vichy.
Le 19 juillet 1931, le père Laqueyrie l'affecte "temporairement" au séminaire des Roches, à Chamalières. Le 1er juillet 1932, nouvelle lettre du père Laqueyrie : le Conseil provincial a décidé que vous retourneriez en Côte-d'Ivoire. Le Frère désire avoir auparavant l'avis du docteur, sa santé n'étant pas des meilleures. Le départ est donc retardé.
Le 13 novembre suivant, le frère écrit au provincial : Ma santé s'est sensiblement améliorée. Je pense que désormais rien ne s'oppose à mon départ pour la Côte-d'Ivoire, où je suis prêt à partir dès que vous m'en donnerez l'ordre. En réalité, le frère Barthélemy ne partira plus, ni en Côte-d'Ivoire, ni dans un autre pays. Pour lui, ce sera un peu le va-et-vient d'une maison à l'autre.
Il commence par passer deux mois à La Croix-Valmer. Il est ensuite nommé à Baudonne, comme surveillant et professeur. Puis, en 1934, il est nommé à la procure de Paris, où il reste jusqu'en 1937.
Une nouvelle nomination l’affecte au petit séminaire des Roches, à Chamalières. Il y passe 6 ans. Le 15 octobre 1943, nouvelle nomination pour la maison provinciale à Lyon, pour y être attaché à un service que nous venons de réorganiser : la conciergerie.
Le 4 juillet 1951, nouvelle nomination, à la suite d'ennuis de santé : Obéissant aux prescriptions des docteurs, le Conseil provincial a décidé de vous affecter à La Croix-Valmer où vous êtes mis à la disposition du père Bouvier, supérieur de la maison. Mais, entre les deux hommes, les tempéraments vont s'affronter en peu de temps.
Le 29 mai 1953, le père Bruyas , devenu provincial, l'affecte à la procure de Lille. Un peu malgré lui, le frère se rend à Lille le 19 juin 1953. Mais, il n'y reste pas. Il revient à La Croix-Valmer le 8 octobre 1954.
Là, le frère Barthélemy passera, paisiblement, les douze dernières années de sa vie. Il meurt le 8 octobre 1966. Il est inhumé dans le caveau des Missions Africaines, à La Croix-Valmer.
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