Société des Missions Africaines –Province de Lyon
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né le 26 septembre 1900 à Prinquiau dans le diocèse de Nantes membre de la SMA le 29 octobre 1927 prêtre le 29 juin 1930 décédé le 20 octobre 1967 |
1930-1933 missionnaire en Egypte décédé à Allauch, France, le 20 octobre 1967, |
Le Père Denis CLOUET (1900 - 1967)
Toute la vie du père Denis Clouet sera marquée par la souffrance, morale d’abord, puis physique. Il avait un caractère un peu difficile, si bien que beaucoup de ses confrères auront du mal à le comprendre. Ses opinions politiques (il était royaliste, proche de l’Action française) n’ont rien facilité. Lui-même souffrira de ces relations difficiles avec les siens.
Denis Clouet est né le 26 septembre 1900 à Prinquiau, en Loire-Atlantique, près de Savenay. Il fréquente l'école primaire de son village, puis commence un travail professionnel.. Lorsqu’il entend l’appel au sacerdoce, il entreprend ses études secondaires auprès de son curé, au presbytère de Prinquiau. Il les continue au petit séminaire diocésain des Couëts, et entre au grand séminaire de Nantes.
A la fin de sa deuxième année de philosophie, le 18 juin 1926, il confie aux Missions Africaines son désir d'être missionnaire. Il reconnaît avoir de la difficulté pour faire ses études, mais il ne baisse pas les bras. Le père Laqueyrie, vicaire général, étudie sa demande et l'abbé Denis Clouet entre au grand séminaire de Lyon pour y accomplir toute sa théologie. Le 29 octobre 1927, il devient membre des Missions Africaines et, à la fin de ses études, il est ordonné prêtre, le 29 juin 1930.
Il devait d’abord rejoindre le petit séminaire de Pont-Rousseau près de Nantes, mais le Conseil provincial le désigne finalement pour la mission d’Egypte. A son arrivée, le père Denis Clouet est nommé au petit séminaire puis, quelque temps plus tard, il rejoint la mission de Zagazig.
En 1933, il doit rentrer en France. De 1933 à 1949, il va vivre une période difficile. Il va séjourner dans 4 maisons des Missions Africaines. Dans aucune, il ne se trouve à l’aise, toujours en difficulté avec ses confrères qui ne comprennent pas les positions qu’il prend. Il va tenter la vie monastique, avec un séjour à Aiguebelle et un autre à Frigolet. Au moment où il voulait entrer à la trappe d’Aiguebelle, le père Aupiais, supérieur provincial, écrivait ceci de lui : Il parait avoir une piété sérieuse et sa fidélité au règlement a été bonne. Au point de vue du caractère, il est un peu susceptible, assez étroit dans ses idées, ce qui lui a attiré quelques désagréments avec ses confrères. EN réalité, il ne pourra pas se faire au régime de vie du monastère.
Il passe une année à la maison de Baudonne. Puis, mobilisé dès le début de la guerre de 1939, il sera rapidement fait prisonnier et il passera 5 ans à Neubrandenburg, en Allemagne, au stalag 2.
A son retour d’Allemagne, il retrouve Baudonne. Mais, le 5 août 1949, il est nommé aumônier des sœurs nda à Marseille. Il va y demeurer 15 ans ! Pour lui, il semble que ce furent 15 années de paix.
Sa santé donnant des inquiétudes, le 16 octobre 1964, il rejoint la maison de retraite de La Croix-Valmer. Dès 1965, sa santé se dégrade très sérieusement. A la suite d'une congestion cérébrale, il est hospitalisé à Saint-Tropez. Il devient paralysé et tombe dans le coma. Il est transporté à Allauch, près de Marseille, dans une maison spécialisée. C'est là qu'il meurt le 20 octobre 1967, après une lente agonie de deux ans et une vie marquée par beaucoup de difficultés.
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