Société des Missions Africaines – Province de Lyon
Roger LE ROCH
Né le 18 juin 1927 à Saint- Pierre Quilbignon (Finistère) au diocèse de Quimper
Membre de la SMA Je 27/10/1947
Ordonné prêtre Je 11/02/1952.
1952-1954 |
Rome |
Licence en théologie. |
1954-1955 |
Ouidah |
Professeur au petit séminaire |
1955-1960 |
Ouidah |
Professeur et économe au grand séminaire |
1960-1961 |
Cotonou |
Procureur |
1962-1968 |
Paris |
Procureur |
1968-1970 |
En famille |
|
1970-1973 |
Paris |
Paroisse St François, chargé de surveiller la |
1973-1978 |
Roanne |
construction de la nouvelle maison provinciale Econome à l'Institution Saint Paul |
1978-1979 |
Toulon |
Aumônier de la marine |
1979-1980 |
Lorient |
Aumônier de la marine |
1980-1989 |
Paris |
Vicariat aux Armées Françaises |
1989-1992 |
Brest |
Aumônier de la marine |
1992-2017 |
Brest |
Pastorale |
2017-2020 |
Brest |
Maison de retraite |
Décédé le 2 avril2020 à l'âge de 93 ans, à l'hôpital universitaire de Brest (France)
Roger a été inhumé dans l'intimité familiale
comme les circonstances actuelles l'exigent
P. Antonio Porcellato SMA Supérieur Général
Père Roger Le Roch
Père Roger Le Roch est né le 18 juin 1927 à Saint- Pierre-Quilbignon (Finistère) dans le diocèse de Quimper.
Il fit ses études secondaires à Pont-Rousseau où l’on remarqua « son caractère énergique et tenace ». Il fut ordonné prêtre en 1952 et envoyé directement à Rome la même année pour préparer une licence en théologie. A la fin de ses études, il est nommé à Oui-dah professeur de français, histoire et géographie au petit séminaire et professeur et économe au grand séminaire. Dans le même temps Mgr Parisot, Archevêque de Cotonou, lui confie le lancement du cinéma ca- tholique dans le Bas-Dahomey. En 1960, il est nommé Procureur à Coto- nou où il restera juste une année. Diverses raisons personnelles et fami- liales feront qu’il n’exercera plus son ministère missionnaire en Afrique.
En 1962 le Conseil Provincial le nomme procureur de Paris en remplace- ment du P. Tourillon en lui disant qu’il est nommé à ce poste à cause de
« son sens de l’organisation, de l’ordre et son esprit d’accueil et de com- préhension. » En 1965, il sera nommé pour 3 ans supérieur de la maison de Paris.
En 1968, année bien agitée, il demande à prendre « du recul ». Le Père Bruyas, Provincial, le lui permet en lui écrivant : « avec autorisation de vous trouver, vous-même, une occupation conforme à vos dispositions actuelles. » Il sera salarié tout en vivant en famille. Après 20 mois « de recul » il demande à revenir en communauté pour « reprendre une activi- té sacerdotale ». Il sera alors prêtre au pair à la paroisse Saint François d’Assise de Paris tout près de la future maison provinciale dont il est chargé de suivre la construction.
En 1973 Roger accepte le poste d’économat à l’Institution saint Paul à Roanne à la suite d’une annonce dans le journal « La Croix ». Après quelques divergences avec le Cardinal Renard, Archevêque de Lyon, sur le système de gestion de l’établissement de Roanne, il cherche un nouvel
C’est alors qu’il trouve le poste d’aumônier de la marine à Toulon à la base de Sous-Marins où il restera 1 an. Il donne une très bonne impres- sion et le Vicariat aux Armées écrira au Provincial : « Père Roger Le Roch est très disponible, à l’aise avec les différentes catégories de personnel de la Base des Sous-Marins et du Dépôt des Equipages de Toulon, il s’est particulièrement tourné vers les plus pauvres, les prisonniers. Sa bonne humeur, son bon sens, sa compétence théologique sont également très appréciés en particulier par les confrères de la Région Maritime. Très dis- ponible, il vient d’accepter sa mutation pour la Base de la Marine à Lo- rient. » Il restera à Lorient juste une année jusqu’en 1980.
En 1981, il est appelé par l’Evêque aux Armées à Paris pour être secré- taire général et trésorier du Vicariat Aux Armées Françaises. Il est tou- jours bien apprécié même s’il a quelques difficultés de relation avec Mgr Fihey qui écrit : « Bien que détaché à la direction du vicariat, Roger Le Roch a tenu à garder dans la limite de son temps, quelques responsabili- tés dans l’Aumônerie de la Marine. Sachant écouter jeunes et moins jeunes, il est d’excellent conseil pour tous, laïcs et prêtres. Très organisé, très méthodique, très sacerdotal, serait certainement capable d’avoir des responsabilités plus grandes dans l’Aumônerie de la Marine »
Deux ans après son arrivée à Paris, il se casse la jambe droite et est hos- pitalisé à l’hôpital maritime de Brest. Un an après, son frère Joseph, lui aussi sma et aumônier militaire meurt à l’âge de 54 ans. Il restera à Paris
9 ans « heureux de faire ce qu’il fait ».
En 1989 il revient à Brest comme aumônier de la marine. « Me voici à poste sur un bâtiment qui accompagne les chasseurs de mines dans le Golfe Persique ». En 1991 il écrit : « Me voici parti à la guerre ! Malgré mon grand âge et ma vieille expérience, j’ai pensé qu’il valait mieux que ce soient les vieux qui courent les risques que les jeunes. Alors me voici dans le Golfe, au large du Koweït, à repérer et à détruire les mines que Sadam y a balancées.
En 1992 Il est mis à la disposition du diocèse de Quimper pour la pasto- rale à Brest. Il travaille à mi-temps dans la paroisse de Plouzané. « Les Plouzaniens connaissent bien la famille, je n’ai pas eu de délai pour être adopté. »
En 2001 il écrit au Provincial : « Je souffre de la maladie d’Horton… Je suis soumis à un traitement à la cortisone qui, promesse de mon toubib, va me rajeunir de 10 ans. »
Il aura souvent des accrocs de santé notamment une vue défectueuse :
« je range mes affaires tant que je vois encore » disait-il. En 2017 il dé- cide de quitter sa maison pour aller dans la maison de retraite de Kerau- dren. Il meurt à l’hôpital universitaire de Brest le 2 avril 2020 et inhumé rapidement dans l’intimité familiale suivant les consignes données par le gouvernement français et la Conférence Episcopale Française pour ce temps d’épidémie de coronavirus qui fait rage dans le monde entier.
Il avait écrit vouloir pour ses funérailles « une célébration joyeuse, une action de grâces(…) avec le cantique de la création et pour l’Evangile les paroles de Jésus : « C’est moi qui vous ai choisis… avec vos qualités, vos défauts, vos faiblesses ! Merci mon Dieu ! Merci à mes supérieurs (…) Sa- lut et fraternité. »
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