Société des Missions Africaines – Province de Lyon
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né le 7 octobre 1923 à Hénan-Binen dans le diocèse de Saint-Brieuc, France membre de la SMA le 2 décembre 1944 prêtre le 11 février 1949 décédé le 17 janvier 1975 |
1949-1973 missionnaire en Côte-d'Ivoire 1973-1974 Paris, en traitement décédé à Maroué, France, le 17 janvier 1975, |
Le père Joseph BOULAIRE (1923 - 1975)
Joseph Boulaire est né le 7 octobre 1923, à Hénanbihen, au nord-est de Lamballe, dans les Côtes d’Armor et le diocèse de Saint-Brieuc. Ses parents sont cultivateurs et ont leur ferme à Maroué, au sud de Lamballe. Joseph aura 2 frères et 3 sœurs. C’est à Maroué qu’il suit ses études primaires.
En septembre 1934, il entre au petit séminaire des Missions Africaines de Pont-Rousseau où il restera jusqu’en 1942. Puis il rejoint Martigné-Ferchaud pour ses études de philosophie. C’est là qu’il devient membre de la SMA, le 2 décembre 1944, avant de rejoindre, en 1945, le grand séminaire de Lyon. Ses études de théologie sont interrompues par son service militaire. Il est incorporé à Saint-Cyr dans l’armée de l’air, puis part pour l’Allemagne alors occupée. Il revient ensuite à Lyon et est ordonné prêtre le 11 février 1949. Le 26 juin de la même année, il est désigné pour le vicariat de Sassandra, alors sous la responsabilité de monseigneur Kirmann.
On sait peu de chose sur le père Joseph Boulaire, car il a très peu écrit. A son arrivée en Côte- d’Ivoire, il fut d’abord nommé à Divo ; puis, il devient vicaire à Gagnoa, au moment où monseigneur Etrillard est nommé évêque. Plus tard, il rejoindra Tabou pour aider le père Cossé qui sera remplacé, en 1963, par le père Joseph Parriaux, jusqu’alors vicaire du père Cossé. Puis, il reviendra à Lakota, comme vicaire du père Jean-Louis Roumier.
Toute sa vie, il dut faire face à des ennuis de santé importants qui provoquèrent chez lui une certaine apathie que l’on ne s’expliquait pas et qui posait problème à ses responsables. Ayant peur de partir en brousse pour la visite des villages, il fut surtout un homme de bureau. Ce n’est qu’en 1967 que l’on découvrit la nature du mal qui explique sa fatigue permanente et qui allait avoir raison de lui : il avait une tumeur cancéreuse au poumon. Il sera soigné à la fondation Curie à Paris.
En novembre 1974, il part pour un centre de cure à Plougonven, près de Morlaix, pour être proche de sa famille. C’est là qu’il meurt le 17 janvier 1975, assisté par le père Grenot. Il n’a que 52 ans. Il avait donné sa vie pour l’Afrique, mais la maladie l’aura usé prématurément.
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