Société des Missions Africaines –Province de Lyon
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né le 1er juin 1921 à Plouzané dans le diocèse de Quimper, France membre de la SMA le 10 août 1942 prêtre le 17 février 1948 décédé le 18 janvier 1979 |
1949-1979 missionnaire en Egypte Héliopolis, Tanta, Zifta décédé au Caire, Egypte, le 18 janvier 1979, |
Le père Jean-Paul NÉDÉLEC (1921 - 1979)
Jean-Paul Nédélec est né le 1er juin 1921 à Plouzané, dans le Finistère, de Gabriel Nédélec ouvrier et de Marie-Renée Théven.
Il fait ses études secondaires à Pont-Rousseau de 1936 à 1940. Ensuite, de 1940 à 1942, il étudie la philosophie et vit son temps de noviciat à Martigné-Ferchaud (Ille-et-Vilaine). Il devient membre des Missions Africaines le 10 août 1942. En septembre de la même année, il commence la théologie au grand séminaire de Lyon. Ses études sont interrompues par le service militaire qu’il accomplira aux chantiers de jeunesse, de février 1943 à septembre 1943. Il sera ordonné prêtre le 17 février 1948 et, dès le mois de juin suivant, il est affecté au vicariat d’Héliopolis, en Égypte.
Le 14 mars 1949, il part au Liban pour étudier l’arabe et il en revient en 1951. Il se destine à l’œuvre copte. Monseigneur Iskandar, évêque copte catholique d’Assiout en Haute-Égypte, lui demande d’aider ses jeunes confrères à se consacrer à cette œuvre. En décembre 1953, il donne quotidiennement un cours de grammaire et de langue arabe à Tanta et Zifta.
En mai 1974, le père Nédélec est aumônier de la paroisse du Bon Pasteur à Choubra. Il est très axé sur l’action catholique de l’enfance. Il parle couramment l’arabe, assure la catéchèse et visite les familles.
Il a passé de nombreuses années au collège de Tanta. Puis, il a été nommé au Caire, engagé dans le bureau national de l’Action Catholique de l’Enfance. Ce travail avec les jeunes a été pour lui une époque de vie spirituelle intense et de remise en question, selon l’esprit de l’évangile. Pour lui, il s’agit d’aller partout, et surtout au Caire, à la rencontre des groupes d’enfants accueillants et attentifs, pour y découvrir les signes de la vitalité de Dieu dans leur monde d’enfants.
Un autre signe où il trouve cette joie apostolique est celle de l’aumônerie des sœurs du Bon-Pasteur à Choubra. Pour lui, il s’agit non seulement d’assurer la messe, mais de vivre avec les religieuses, les enfants, les professeurs, les familles, une communauté de salut, d’engagement avec l’espoir d’éveiller des vocations à la vie religieuse.
En janvier 1978, on lui demande d’aller résider à Port-Saïd, pour assurer un service à la cathédrale et chez les sœurs de la Délivrande ou de rejoindre Alexandrie. Avant de donner sa réponse, il s’inquiète de la poursuite de ce qu’il a commencé au Caire et veut voir l’évêque pour discuter avec lui. Il est prêt à quitter Choubra pour Sakakini, mais voudrait achever son œuvre.
Le 18 janvier 1979, il décède dans un accident de la circulation en revenant d’Héliopolis à Choubra. A la hauteur de Sakakini, il est renversé par une voiture alors qu’il était en scooter.
Le 19 au matin, ont lieu ses funérailles. C’est monseigneur Hubert qui les préside. Le chœur et la grande nef sont occupés par une grande foule de prêtres, religieux et religieuses, ainsi que par un grand nombre de laïcs.
Pour tous, il était le prêtre, le religieux fidèle au Bon Pasteur comme à la mère de Dieu. On l’aimait beaucoup. Vingt-cinq après, tout le monde continue de parler de lui à Choubra.
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