Société des Missions Africaines –Province de Lyon
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né le 26 juillet 1877 à Agnat dans le diocèse du Puy-en-Velay, France membre de la SMA le 18 décembre 1896 prêtre le 16 avril 1900 décédé le 19 janvier 1958 |
1900-1914 missionnaire en Egypte 1914-1918 aumônier militaire décédé au Caire, Egypte, le 19 janvier 1958, |
Le père Alexandre PAGÈS (1877 - 1958)
Au Caire, le 19 janvier, retour à Dieu du père Alexandre Pagès, à l'âge de 80 ans.
Alexandre Pagès naquit à Agnat, dans le diocèse du Puy, le 24 juillet 1877. Après ses études secondaires à Richelieu, il entrait à Lyon en 1895. Il partit faire sa théologie à Choubrah, en Egypte. Il fit le serment en 1896 et fut ordonné prêtre en 1900. Il était déjà professeur de philosophie au séminaire, parce que trop jeune pour recevoir les Ordres; il y resta et enseigna la théologie pendant quatre ans. Aumônier de divers pensionnats du Caire jusqu'en 1914, il fit la guerre comme infirmier. En 1919, il fut nommé visiteur en Côte-d'Ivoire, dans le vicariat de son cousin, Mgr Moury. Il y resta peu de temps, et selon le dicton revint très vite "boire à nouveau l'eau du Nil".
Il fut nommé visiteur du Delta du Nil, charge qu'il occupa jusqu'en 1938. Il résida soit à Tanta, où il fut durant une année supérieur du collège, soit à Choubrah, où il fut une année curé de Saint-Marc. Depuis 1929, il résidait à Héliopolis, comme vicaire général et procureur du vicariat avec NN. SS. Girard, van den Bronk et Boucheix.
Il fut, de longues années durant, le compagnon fidèle et l'appui moral de Mgr Girard, qui le tenait en très haute estime. Il fut aussi le conseiller écouté de bien des confrères, de bien des religieux et religieuses. Humble et effacé, il remplit ses hautes fonctions sans bruit, mais avec grande conscience.
"Il sut défendre avec vigueur les droits de notre Société et lui garder sa place importante dans le travail d'apostolat missionnaire en Egypte. Supérieur, il s'est toujours efforcé d'obtenir l'observance des règles par un exemple édifiant et discret; il souffrait, souvent plus que l'intéressé, des remarques qu'il était de son devoir de faire.
"Bouleversé par l'évolution trop rapide qui suivit dans le pays la guerre 39-45, il eut de la peine à suivre les événements et la transformation qui s'opérait dans les oeuvres et les écoles, comme dans les esprits, et il se retira de plus en plus dans sa chambre, passant de longues heures, dans la mesure où ses mauvais yeux le lui permettaient, à relire ses livres de théologie, l'«Ami du clergé», et autre revues." (Mgr Hubert)
Il réduisit ainsi, peu à peu, ses activités, mais, jusqu'à sa mort, continua à tenir les comptes du vicariat. Chaque matin, il allait célébrer la messe chez les Dominicaines de la Délivrance. On l'y aimait bien et après son déjeuner, le jour de la messe des enfants, les plus petites aimaient à venir autour de lui pour le saluer.
Il célébra sa dernière messe le 31 décembre; le soir, il était à demi paralysé. Le médecin diagnostiqua une légère trombose cérébrale; elle fut vite enrayée, mais une congestion pulmonaire se déclara...
Sa mort fut comme sa vie entière humble et discrète.
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