Société des Missions Africaines –Province de Lyon
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né le 17 novembre 1890 à la Chapelle-sur-Erdre dans le diocèse de Nantes, France membre de la SMA le 14 novembre 1920 serment perpétuel le 23 septembre 1926 décédé le 8 février 1979 |
1920-1929 Lyon décédé à Clermont-Ferrand, France, le 8 février 1979, |
Le frère Jean-Marie MAISONNEUVE (1890 - 1979)
Jean-Marie Maisonneuve naît le 17 novembre 1890 à La-Chapelle-sur-Erdre, en Loire-Atlantique, dans une famille chrétienne. Il fait ses études primaires à l’école publique de Casson. Ses parents, agriculteurs, lui donneront le goût de la terre qu’il gardera jusqu’à ses derniers jours.
Le 25 novembre 1909, il entre à Pont-Rousseau pour commencer ses études. De 1911 à 1913, il effectue son service militaire et revient à Pont-Rousseau. Mais il fait partie de cette génération qui se retrouvera très vite engagée dans la guerre. Gravement blessé le 6 septembre 1914 dans les combats de Champagne, à Fère-Champenoise, il est évacué et sera totalement réformé en 1920.
Les épreuves de la guerre n’ont pas ébranlé son désir de consacrer sa vie à la mission en Afrique. Le 22 avril 1919, il entre au noviciat de Martigné-Ferchaud qui vient d’ouvrir. Il y prononce son premier serment le 14 novembre 1920.
sa tombe à Chamalières
Quelques jours plus tard, il rejoint la maison de Lyon. Le Conseil provincial vient de faire l’acquisition d’une imprimerie pour éditer différentes revues et le frère Jean-Marie va s’initier au travail d’imprimeur, sous la conduite d’un frère sma venu de Hollande. Il continuera son travail à Offémont à partir de 1929, puis au Rozay et finalement dans les sous-sols du 150. Il deviendra très compétent et en assurera un moment la direction. Il menait les affaires de l’imprimerie avec beaucoup de fermeté et de rigueur.
En 1938, il lui sera proposé de partir en Egypte. Il répond au père provincial : Après avoir beaucoup réfléchi et surtout prié, c’est avec plaisir que je partirai en Egypte, si vous voulez bien m’y envoyer. Il s’explique sur la joie qu’il éprouve à la perspective de partir : Ne croyez pas que, si j’accepte avec plaisir de partir en mission, c’est pour avoir moins de croix. Je ne me fais pas d’illusion : en mission, il y aura autant, sinon davantage, à souffrir qu’en Europe. Finalement, il reste à l’imprimerie. Peut-être, est-ce la menace de déclaration de guerre qui retardera la réalisation de ce projet et, finalement, empêchera le frère Jean-Marie de travailler à la Mission ailleurs qu’en France.
Souvent enfermé dans les sous-sols de l’imprimerie et désireux de retrouver un peu de soleil, le frère Jean-Marie occupe ses loisirs en s’occupant du petit jardin du 150. Il en fait un jardin d’agrément où poussent les fleurs et les plantes vertes sur lesquelles il veille avec beaucoup d’attention et d’amour.
En 1962, de graves ennuis pulmonaires conduisent le Conseil provincial à lui demander de rejoindre la maison sma de Chamalières, dans le Puy-de-Dôme, pour quelques mois de convalescence. Le climat d’Auvergne, plus sec que celui de Lyon, ne peut lui faire que du bien. Cette nomination provisoire durera si longtemps qu’il ne reviendra plus à Lyon. Il se consacrera désormais tout entier à ce qu’il aime : le jardin et les fleurs.
En 1968, il doit subir plusieurs opérations et s’éloigne de Chamalières pour un an, passant sa convalescence à Anduze, dans la région de Nîmes. On lui propose alors de rejoindre La Croix-Valmer ou Chaponost. Mais il sollicite de revenir à Chamalières, une maison qu’il connaît bien, où le climat lui convient, et dans laquelle il se trouve très à l’aise, au milieu des séminaristes, puis des novices.
C’est à Chamalières qu’il vit ses dernières années, jusqu’à sa mort, le 8 février 1979. Il vient de fêter ses 88 ans. Il a passé toute sa vie missionnaire en France, sans jamais se plaindre, essayant de réaliser au mieux le service qu’on lui demandait. Il est resté, jusqu’au dernier jour, un modèle de dévouement, de bonne humeur et de jeunesse de cœur.
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