Société des Missions Africaines
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né le 31 janvier 1831 à Lyon dans l'archidiocèse de Lyon, France membre de la SMA le 8 décembre 1877 serment perpétuel le 3 novembre 1883 décédé le 19 février 1915 |
1870-1975 Garde national, pèlerin, puis à la trappe décédé à Cadier en Keer, Hollande, le 19 février 1915, |
Le frère Antoine VACHON (1831 - 1915)
Le 19 février 1915, à Keer, retour à Dieu du cher frère Antoine Vachon, à l'âge de 84 ans.
Antoine Vachon naquit en 1831 dans une grande famille d'avocats à Lyon. Il fit de bonnes études et se lança dans le commerce. Il fut surtout le jeune élégant, le "beau Monsieur" comme quelques-uns le surnommaient. Lors de la Commune en 1870-1871, il était garde national et monta la garde à la porte de la maison des pères jésuites. Il se fit ensuite voyageur pèlerin, faisant son tour de France, de Suisse, d'Allemagne, d'Angleterre et même d'Algérie. Personne ne savait où il était. En 1874, on le retrouve à la trappe de Notre-Dame des Neiges. Peu après, il se présente au père Planque qui l'envoie à Clermont au père Desribes. Il n'a alors qu'un désir: servir et accomplir tout ce qu'on voudra bien lui confier. Il a 44 ans et Dieu lui réservait de servir dans la Société pendant 40 ans. Lui qui avait tant voyagé restera confiné, comme dans un ermitage, à Richelieu. Il faudra l'expulsion de 1904 pour qu'il quitte cette maison pour Keer. En 40 ans, il reviendra trois fois à Lyon.
En 1895, le cardinal archevêque de Lyon, de passage à Richelieu, fut grandement édifié de la modestie du frère réfectorier; il le fut plus grandement encore lorsqu'il apprit que c'était le frère du bâtonnier des avocats de la Cour de Lyon, Maître H. Vachon.
Le frère Antoine aimait et recherchait une vie humble et obscure. Son intelligence et son instruction lui auraient permis d'arriver au sacerdoce. Il voulut rester simple frère. Par son inlassable dévouement, il fut la "Providence" du père Desribes, le fondateur de nos écoles apostoliques. Portier, réfectorier, chargé de la dépense et de l'économat, chargé aussi de la correspondance du père Desribes souvent absent, le frère Antoine était un homme qui ne savait pas ce que c'était de perdre une minute.
En sa personne, rendons hommage à tous nos frères, dont le rôle est si indispensable, et prions pour leur recrutement.
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