Société des Missions Africaines
né le 9 mai 1866 à Présailles dans le diocèse du Puy, France membre de la SMA vers 1891 prêtre en décembre 1892 décédé le 21 février 1898 |
1893-1895 Richelieu puis Pont-Rousseau
professeur décédé à l'hôpital de Petit-Popo, Togo, le 21 février 1898, |
Le père Théodore VIALLE (1866 - 1898)
Le 21 février 1898, à l'hôpital de Petit-Popo (Togoland) retour à Dieu du père Théodore Vialle, à l'âge de 31 ans.
Théodore Vialle naquit le 6 mai 1866 à Présailles (Haute-Loire), dans le diocèse du Puy. Après ses études au Puy et aux Missions Etrangères de Paris, il entrait en 1890 aux Missions Africaines. Il écrit au père Planque: "Enfant de Notre-Dame du Puy. [...] Ma jeunesse s'est écoulée tout entière sous l'œil vigilant de cette tendre Mère. [...] Désireux de faire coûte que coûte un peu de bien, j'ai besoin de me dévouer, et c'est surtout aux Missions qu'une âme généreuse peut se dépenser et se sacrifier. Voilà pourquoi je veux être missionnaire. Vous trouverez toujours en moi un enfant soumis et obéissant."
Il fit le serment et reçut tous les Ordres en décembre 1891. D'abord professeur à Richelieu, puis à Pont-Rousseau, en 1895 il partait pour le Dahomey. En février 1896, il était envoyé par le père Bricet à Athiémé pour remplacer les pères Dorgère et Teyssier qui se préparaient à rentrer. Quittant Agoué, il prit le chemin d'Athiémé en remontant le Mono en pirogue. A Agomé-Séva, il fit quelques baptêmes dans la famille d'Almeida, ce sont les premiers du registre d'Athiémé. Le père Vialle y déploya beaucoup d'activité, malgré des difficultés matérielles considérables. Avant de commencer à construire, il fallait d'abord rehausser le terrain pour éviter les crues du fleuve. C'est par là que le père Vialle débuta. Mais dans la vallée du Mono, vallée boisée, le soleil est sans pitié. Malgré toutes les précautions prises, le père fut atteint d'une insolation brutale, et il fut impossible de le calmer.
Alors on l'installa sur une pirogue et, en le surveillant constamment, on le conduisit à Grand-Popo. Là, pas de docteur, pas d'hôpital; le père fut embarqué pour le France. En juin 1897, le père était de retour au Dahomey. Bientôt les pères d'Athiémé, accablés par la fièvre, eurent besoin d'être remplacés. Qui envoyer à Athiémé, la station qui dévore tous les missionnaires?
Le père Bricet, préfet apostolique, songea au père Vialle et lui donna comme compagnon le père Toussaint Jolif, jeune père, qui venait de débarquer et qui sera le "vainqueur" d'Athiémé. En décembre 1897, les deux pères s'installaient dans la maison construite par le père Gex sur le terrain que le père Vialle avait préparé à son premier séjour. Deux ans plus tard, le père Vialle était de nouveau vaincu par le soleil. Descendu à la côte, il est hospitalisé à l'hôpital allemand de Petit-Popo (Anécho) où il mourait peu après. Il fut inhumé au cimetière d'Agoué.
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