Société des Missions Africaines – Province de Lyon
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Frère Vincent né en 1894 à Montrblanc dans le diocèse de Vannes (France) membre de la SMA en 1940 serment permanent le 6 janvier 1946 décédé le 10 mars 1963 |
1940-1946 Paris, Crillon, procure 1946-1947 missionnaire en Côte-d'Ivoire décédé à Sainte-Foy-lès-Lyon, France, le 10 mars 1963, |
Le frère Jean LE CORNO (frère Vincent) (1894 - 1963)
Jean Le Corno naît le 15 août 1894 à Monterblanc, dans le Morbihan et le diocèse de Vannes, de Jean-Marie Le Corno et de Marie-Yvonne Eveno. Il est baptisé le même jour et confirmé le 1er mai 1906. En 1910, il connaît la Société des Missions Africaines, grâce à un ami, le père Fouquet, qui lui fait connaître le petit séminaire de Pont-Rousseau.
Après 18 mois d’études, le père Furodet juge bon de lui faire interrompre ses études, en lui donnant l’assurance qu’il les reprendra après son service militaire. Il continue alors ses études à l’école Sainte-Geneviève de Paris, puis entre, en 1911, chez les frères maristes, en Belgique, jusqu’en 1914. Il est mobilisé, et après quelques mois sur le front, il est fait prisonnier jusqu’à la fin de la guerre. Peu après, il entre chez les frères de Ploërmel où il prononce des vœux temporaires. Mais après trois ans, en 1924, il est obligé de les quitter pour s’occuper de ses vieux parents. Il trouve un emploi chez les Orphelins et Apprentis d’Auteuil. Sa mère décède en 1938 et, quelques jours après, il sollicite son admission comme frère dans la Société des Missions Africaines.
Dispensé de ses vœux temporaires chez les frères de Ploërmel, Jean Le Corno entre alors au Rozay, le 23 septembre 1938, et est admis au noviciat le 4 janvier 1939. C’est un an après, en 1940, qu’il prononce son premier serment qui le fait membre des Missions Africaines.
Il est envoyé à la procure de Paris où il restera jusqu’à son départ pour la Côte d’Ivoire. Il y fournit un gros travail, assure le père Boucheix, provincial, qui ajoute que l’entente avec le père Duhil n’a pas toujours été parfaite. L’entente est cependant assez bonne pour que le père Duhil reçoive le serment perpétuel du frère Vincent le 6 janvier 1946.
Le frère a déjà demandé son départ en Afrique et, de préférence, en Côte d’Ivoire. Il a fait cette demande en 1944 et l’a renouvelée en 1945. C’est en 1946, après son serment perpétuel, qu’il est nommé pour le vicariat d’Abidjan, mais il ne pourra, à son âge un peu avancé, s’y acclimater et, dès l’année suivante, en 1947, il est obligé de rentrer en France.
Il reçoit une nouvelle affectation pour Pont-Rousseau où il s’occupera de la procure jusqu’en 1960. Il y travaille avec compétence, mais la turbulence de cette maison commence à le fatiguer. C’est pourquoi, le 24 septembre 1960, il est nommé à la procure de Lille. Après quelques semaines, il avoue que le climat de Lille ne lui convient pas. Il va donc recevoir une nouvelle affectation pour la Croix-Valmer.
Il y reste un an et, de nouveau, il reçoit, selon son désir, l’emploi qui fut le sien, pendant quelques années, avant son entrée aux Missions Africaines : il est surveillant d’études des séminaristes à Chaponost.
Il n’y restera que deux ans car, en 1963, à la suite d’une embolie, il meurt à l’hôpital de Sainte-Foy à Lyon, emporté rapidement, après quelques jours de maladie.
Sa vie fut une vie toute simple, la vie d’un serviteur fidèle dans les petites choses et qui sut faire, avec application et dévouement, ce qu’on lui demandait.
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