Société des Missions Africaines – Province de Lyon
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né le 3 février 1939 à Jallieu (Isère) dans le diocèse de Grenoble (France) membre de la SMA le 10 juillet 1960 prêtre le 6 janvier 1966 décédé le 10 mars 2012 |
1966-1967 Morestel (année pastorale) 1967-1972 Guibéroua (Gagnoa) vicaire décédé à Abidjan (Côte d'Ivoire), le 10 mars 2012, |
Le père Gérard BARBIER (1939-2012)
Gérard est né à Jallieu (Isère), dans le diocèse de Grenoble le 3 février 1939. Le papa, carrossier, et la maman qui tient la maison élèvent leurs 5 enfants dans le meilleur esprit chrétien. Le curé de la Tour du Pin n'hésite pas à écrire que ses "parents sont des chrétiens modèles dans la paroisse". (27/06/58) Il ajoute que la maman a eu "trois de ses oncles qui furent des prêtres remarquables et ont laissé dans le diocèse un souvenir que le temps n'efface pas". Après ses études primaires, Gérard fait la totalité de ses études secondaires au petit séminaire de Voreppe, dans son diocèse, de 1951 à 1958. Ce n'est qu'en 1958 qu'il manifeste son désir d'entrer aux Missions Africaines. Son diocèse ne s'oppose pas à ce désir, même si cette année-là, il n'y a qu'un seul sujet à entrer au grand séminaire de Grenoble. "La volonté de Dieu doit passer avant la nôtre", écrit le responsable du petit séminaire. Gérard fait alors une année à Chamalières, puis une année à Chanly, avant de prononcer son premier serment en 1960. Il a 21 ans.
Après quelques mois à Lyon, au grand séminaire du 150, il commence son service militaire qui va le retenir pendant 25 mois, à Fréjus d'abord, puis à Bobo-Dioulasso, dans le Burkina d'aujourd'hui, et enfin à Abidjan, dans cette Côte d'Ivoire où il passera plus tard la totalité de sa vie missionnaire. Il a fait ce service militaire dans des conditions relativement bonnes, secondant de près les divers aumôniers militaires qu'il a rencontrés et qui ont tous donné de lui des témoignages excellents. A Fréjus, il apprend le morse pour être nommé dans les transmissions, mais à Bobo il est employé comme trésorier. Au contact des Pères Blancs qu'il visite régulièrement, il commence à découvrir un peu ce que sont la vie et le travail du missionnaire en Afrique. Il écrit :"De plus en plus, je découvre qu'il faut plus être que faire, et qu'il faut d'abord chercher l'authenticité avec soi-même devant Dieu, avant de tout calculer en fonction de l'apostolat." (12/10/61) En septembre 1962, après cinq mois en Côte d'Ivoire, à Bouaké, puis à Abidjan, il est libéré et peut commencer son grand séminaire à Lyon, au 150. Peu avant son ordination, ses supérieurs écrivent : "On pourra compter sur son application pour tout travail qu'on lui demandera." (04/05/65) Il est ordonné prêtre en janvier 1966, six mois avant la fin de ses études, et commence son ministère par une année de pastorale dans la paroisse de Morestel, dans son propre diocèse.
Nommé en Côte d'Ivoire en 1967 au diocèse de Gagnoa, il se retrouve vicaire du père Allibe à Guibéroua. Dès le début, il annonce la couleur :"Je n'ai rien à voir ni avec la plantation, ni avec la station service." Le père Allibe avait en effet créé une sorte de centre de formation professionnelle, et il fallait bien trouver les moyens de faire vivre ce centre. Il poursuit : "Le père Allibe m'a confié la moitié des catéchismes, les trois troupes de scouts qui groupent une centaine de garçons et la moitié de la paroisse, c'est à dire une trentaine de village où il n'y a pratiquement aucun chrétien." (08/10/67) En 1969, il peut écrire qu'une soixantaine d'adultes recevront la première étape du baptême. "Notre grand souci est toujours l'amélioration de la vie des gens." (19/12/69) En 1971, Mgr Tekry remplace Mgr Etrillard à la tête du diocèse de Gagnoa, et ils sont trois maintenant à la mission après l'arrivée du père Chaniac (religieux de Saint-Vincent de Paul) Sur la paroisse, il y a 45 catéchistes, 18 écoles de la mission pour 2800 élèves, 1 centre rural et artisanal (menuiserie, maçonnerie, agriculture, mécanique) animé par 10 volontaires du Progrès et 2 volontaires canadiens, avec 80 élèves. (Noël 1971) .En 1972, c'est lui qui demande à quitter, car "le père Allibe, malgré de nombreuses qualités, me pose trop de cas de conscience." (25/04/72)
Mgr Tekry le nomme alors à Fresco dans son propre village où se trouvent encore ses parents. Il faut sans doute voir dans ce choix une marque d'estime vis-à-vis de notre confrère. La mission n'est pas très grande : six villages de pêcheurs au bord de la mer et une quinzaine de villages dans la forêt, pas de magasin, pas d'électricité, pas de PTT, les missions voisines à 100 kms et plus. "Rassurez-vous, je ne vois pas du tout le situation en noir. Ce sera pour moi l'occasion de mener une vie plus évangélique dans la simplicité et le partage avec les Africains." (15/04/72) Il s'impose de visiter ses confrères, car "je n'ai jamais demandé ni recherché la solitude." (27/10/72) "Mon plus grand travail maintenant est la formation des catéchistes; ce sont eux les meilleurs missionnaires dans leur milieu et ici, comme en France, le nombre des prêtres va diminuer. Dans chaque village, il y a en principe deux catéchistes qui prennent en charge leur communauté. Ce sont eux qui préparent les catéchumènes au baptême et enseignent le catéchisme deux ou trois fois par semaine. Chaque dimanche, ils dirigent dans leur village une liturgie appelée liturgie de la parole qui est comme la première partie de la messe. Un jour, ils donneront la communion. Tout ce travail, les catéchistes le font bénévolement, en plus de leur métier habituel, planteur, tailleur, pêcheur. Leur formation biblique, liturgique et humaine se fait au cours de 2 stages annuels de 15 jours et par des réunions mensuelles. En même, je tiens à ce qu'ils deviennent de vrais animateurs du progrès social, en donnant l'exemple de la propreté, en se soignant au dispensaire, en faisant des cultures de façon moderne." (06/01/73)
Les difficultés financières ne manquent pas, en particulier à cause des constructions. Il a des dettes, c'est pour cela qu'il ne peut pas quitter la paroisse ; c'est aussi pour cela qu'il décline pour un temps la proposition du Conseil provincial qui le voudrait pour un poste en France, mais il en accepte le principe. En 1977, il n'est plus seul. Il a avec lui le père Yvan yougoslave, et le frère Eugène qui s'occupe des constructions; il y a aussi maintenant des sœurs. Mais "nous sommes malheureusement tous européens." (30/12/77) A la fin de son congé en 78, il fait le recyclage de trois mois à l'Arbresle, puis il doit subir une opération pour des varices aux jambes et, avant de retourner à Fresco, il fait une retraite à la Flatière, dans les Alpes. "J'accepte de remplacer un confrère en France en 1983, puisque vous me laissez le choix de la date; la région lyonnaise me convient parfaitement. Cependant, j'ai bien peur de ne pas avoir les qualités de cœur et d'esprit nécessaires pour assumer la responsabilité de la communauté du 150." (04/03/81) C'est la réponse qu'il fait au Conseil provincial qui lui propose le poste de supérieur au 150, à Lyon.
On peut signaler ici que, pendant son temps à Fresco, sa maman est venue le visiter durant l'été de 1972 : "Il lui aurait fallu presque un avion spécial pour emporter les poulets qu'on lui donnait. Même un ministre ivoirien a tenu à la connaître et à l'inviter à déjeuner chez lui." (06/01/73) Quant à son papa, il accompagne Gérard quand il rentre de congé en 1981, et reste à Fresco jusqu'à Noël. Il peut se rendre compte sur place du travail de son fils : "J'ai pris en charge un secteur peu visité jusqu'à présent, à 100 km de Fresco, Niambézaria, où il y a un fort mouvement de conversions. Cette année, six chapelles ont été construites et 25 catéchistes ont suivi de deux à quatre semaines de formation chacun." (30/12/77) Il va maintenant remplacer Joseph Neyme comme supérieur au 150. Nous sommes en 1983.
Il est nommé pour trois ans, mais il lui sera demandé de prolonger d'une année son contrat pour que l'économe et le supérieur ne change pas la même année. (un nouvel économe avait été nommé en 1983 au 150, et aussi pour trois ans). Diriger une maison comme le 150, ce n'est pas une petite tâche : cela demande de grandes qualités humaines, l'écoute de l'autre, la patience souvent mise à l'épreuve, car traiter avec des personnes n'est pas toujours facile ; cela demande un esprit de service toujours en éveil pour remplir les tâches que d'autres refusent ; cela demande beaucoup d'humilité et de disponibilité, car c'est toujours lui qu'on dérange en premier ; cela demande aussi un savoir-faire étendu qui va du simple bricolage à l'aménagement de la maison ; cela demande surtout d'être la plupart du temps sur la brèche, car très facilement c'est vers lui qu'on se tourne lorsqu'on a un problème. Il convient de signaler aussi que, durant tout ce temps, et il en sera de même quand il se retrouvera au 150 en 2004, il a toujours gardé des liens très étroits avec le diocèse de Grenoble, son diocèse d'origine, organisant des manifestations pour sensibiliser à la mission et rendant des services pastoraux. Il avait raison quand il écrivait qu'il fallait des qualités de cœur et d'esprit pour être supérieur à Lyon. Mais il faut dire qu'il a été apprécié dans ce poste, car il y reviendra.
Enfin, en 1987, il a le feu vert pour retrouver la Côte d'Ivoire. Il part par le désert avec Joseph Hardy et Louis Genevaux, ainsi qu'une sœur nda ; une équipe de quatre jeunes les accompagne également. Il est nommé responsable de la paroisse Sainte-Anne de Port-Bouët, l'une des communes d'Abidjan, mais dans le diocèse de Grand-Bassam, pour un travail du type "apostolat urbain", apostolat bien nécessaire avec l'afflux des jeunes vers les grandes villes "Nous savons que cette nomination représente pour toi un service exigeant et nous te remercions de l'avoir accepté dans la foi et la générosité." (sa nomination en février 1987) On reste effaré devant les chiffres qu'il donne : "La paroisse Sainte-Anne, érigée en 1954, est située au sud d'Abidjan. Environ 150 000 habitants, 25 000 catholiques, une douzaine de communautés chrétiennes. Plus de la moitié des gens habitent des maisons précaires et vivent difficilement. […] Nombre de catéchumènes : plus de 1 500 écoliers, 600 jeunes, 1 200 adultes. […] Nous venons de restaurer et d'agrandir l'ancienne église pour en faire un centre Caritas et un centre de jeunes. Le 23 décembre, ce sera l'inauguration." (19/12/89) Il demande des livres et des revues. Cette salle recevra entre 150 et 200 jeunes par jour dès l'année suivante. Plus tard, il précisera : "Notre équipe de 4 prêtres des Missions Africaines, établie à Port-Bouët depuis trois ans, a reçu comme objectif de continuer la première évangélisation, dans cette banlieue populaire et cosmopolite, en s'engageant dans une solidarité active avec les plus défavorisés." (20/12/89)
En 1991, ils sont maintenant 6 prêtres. Le père Gianfranco Brignone va lancer la radio, première radio libre et radio chrétienne qui commence par émettre deux heures chaque soir, en attendant le mois de mars 1992 où ils vont émettre toute la journée. Il y a une centaine de volontaires pour faire marcher cette radio : une manière pour aider les jeunes à se prendre en charge et à se valoriser. En 1992, en plus de son travail, il accepte la charge d'aumônier militaire 43e BIMA en poste à Abidjan. Sans compter tous les contacts que ce poste lui permet d'avoir, il reçoit ainsi chaque mois un traitement avec lequel il peut subvenir en partie aux immenses frais auxquels il doit faire face. Les églises sont trop petites, même pour les dimanches ordinaires : il faut les agrandir ; il lui faut des salles pour les réunions des nombreux groupes de catéchèse et d'alphabétisation ; il faut faire fonctionner tout le service de la Caritas. L'église principale est agrandie en 1992, un dispensaire est terminé en 96, un centre d'accueil chez les sœurs l'année suivante. Il commence déjà à penser à la construction d'un grand centre sur un terrain que la mission possède.
En 1998, ils sont sept à la mission, de cinq nationalités différentes, avec des âges qui vont de 28 à 72 ans. " C'est difficile pour moi de me mettre en tête que je suis "vieux" maintenant et que ma longue expérience ne me donne pas toujours le droit d'imposer aux jeunes, même si, en Côte d'Ivoire, le curé à encore beaucoup d'autorité! […] Le suivi des 2000 adultes qui se préparent au baptême, à l'eucharistie ou à la confirmation, avec la formation mensuelle de leurs 150 catéchistes est aussi une de mes responsabilités." (décembre 98) Ce poste est une lourde charge ; il aimerait en changer, mais ses supérieurs lui demandent de durer encore un peu. Il passe alors la main en 1999, reste sur la paroisse, mais comme vicaire. Il a alors l'esprit plus libre pour réaliser comme le point d'orgue de son ministère en Côte d'Ivoire : le centre Matthieu Ray. "Je suis en train de mettre en chantier la construction d'un Centre de réunions-rencontres pour les six paroisses abidjanaises de notre diocèse. […] Le premier bâtiment sera un vaste appatam (un abri sans murs) pour accueillir des groupes de 1200 personnes. […] Ce centre s'appellera Matthieu Ray, du nom du premier préfet apostolique de Côte d'Ivoire. Arrivé avec les premiers pères des Missions Africaines, il fut terrassé par la fièvre jaune au bout de quatre ans de mission, en 1899, et est enterré ici, à Grand-Bassam, siège de notre diocèse." (14/12/99) "Je vais sur le chantier pratiquement chaque jour pour vérifier et acheter les matériaux. Ce travail ne me déplaît pas, car, ériger des bâtiments, c'est, paraît-il, pour un célibataire qui ne fonde pas de famille, un des moyens de s'épanouir." (décembre 2000)
En 2002, il a déjà fait savoir à son supérieur en France qu'il acceptait de revenir à Lyon prendre la direction du 150, mais seulement en 2004, à la fin de son contrat d'aumônier militaire. Cette même année, il quitte Port-Bouët après 15 ans de ministère, et s'installe dans son nouveau centre qui n'est pas encore tout à fait terminé. "Il peut accueillir entre 1500 et 2000 personnes à la fois, même s'il y a encore huit salles à construire." (08/12/02) "Le 15 février 2004 aura lieu l'inauguration du Centre Matthieu Ray. Il y aura une petite délégation de la Tour-du-Pin, et une de Clermont-Ferrand d'où le P. Ray était originaire. Nous prierons évidemment pour tous ceux qui ont participé à la construction de ces bâtiments qui ont déjà accueilli, cette année, plus de 25000 personnes. […] 2004, ce sera un adieu définitif à l'Afrique, car il ne faut pas attendre d'être trop âgé pour se recycler en France!" (10/12/03) Avant de quitter la Côte d'Ivoire, il a eu le temps de voir le début de la crise qui va secouer le pays pendant près de neuf ans. Le pays est coupé en deux. "On ne sait pas du tout ce que nous réserve l'avenir, car personne ne comprend rien à cette guerre. […] Je suis quand même émerveillé de voir tout ce que les Ivoiriens peuvent faire et donner dans ces temps difficiles. Des familles ont accueilli des étrangers, dont les maisons précaires avaient été brûlées; des villages ont épuisé leurs récoltes pour aider les réfugiés de passage fuyant les zones de combat; beaucoup font des dons pour que la Caritas achemine, par convois humanitaires, des vivres et des médicaments dans les villes occupées." (08/12/02)
Quand il reçoit sa nomination pour le 150, il écrit : "N'oubliez pas de vous mettre aussi en tête que celui que vous nommez responsable et animateur de vie humaine et spirituelle a lui-même beaucoup changé! Là où il faudrait une personne dynamique et pleine d'initiatives, vous mettez dans cette maison de préretraite un homme diminué qui a laissé sa santé en Afrique, un vrai retraité depuis le 03.02.04, quelqu'un qui n'a eu que trois mois de recyclage à l'Arbresle pendant toute sa carrière." (10/05/04) Il ajoutera, comme par boutade : "Je retrouve dans cette maison certaines personnes qui étaient déjà là en 1983, mais elles ont maintenant 20 ans de plus, et moi aussi, j'ai 20 ans de plus." Nommé pour trois ans, il est reconduit en 2007 pour un nouveau mandat jusqu'en 2010. Il manifeste dans ce service les mêmes qualités
qu'il avait montrées il y a vingt ans. On peut insister peut-être sur son souci d'être attentif aux malades, de faire lui-même ou d'organiser des visites quotidiennes à ceux qui étaient hospitalisés : l'attention aux personnes, c'était vraiment une de ses priorités.
En 2010, il a 71 ans et ses supérieurs pensent lui offrir un poste en France, mais il va tout faire pour repartir en Afrique et se trouve lui-même une place dans le diocèse de San Pedro. Avant de repartir, il doit se faire opérer de nouveau des varices à la jambe droite. En octobre, il parle aussi d'une opération de la cataracte pour décembre. Bref, il veut remettre la machine en état avant de prendre un nouveau départ. "Nous te remercions pour ton dévouement et pour ton attention aux confrères durant tes deux mandats au 150. […] Nous te mettons à la disposition de la Région de Côte d'Ivoire." (21/10/10) Le Conseil provincial accède ainsi à son plus cher désir. Il est vicaire à San Pedro, sur la côte, au sud-ouest du pays Sa première lettre fait état d'un pays qui n'a pas encore retrouvé son calme, même si, comme il l'écrit, la situation à San Pedro, tout en étant tendue, est moins grave qu'à Abidjan. Dans sa dernière lettre, il parlait de revenir en France durant l'été et envisageait déjà des visites à droite et à gauche. C'était sans compter sur l'infarctus qui le guettait. et qui l'a arrêté net au début de mois de mars 2012.
Mais à San Pedro, aucun établissement n'est équipé pour le soigner. Il n'y a pas d'autre solution que de conduire le malade jusqu'à Abidjan. Essayez d'imaginer un tel transport et un tel voyage : près de six heures de trajet pour plus de 300 kms, par des routes dont l'entretien n'était pas une priorité dans un pays en guerre civile, avec un malade dont la vie est conditionnée par la rapidité avec laquelle on peut lui prodiguer des soins. A son arrivée, le docteur est plutôt pessimiste ; il donne un petit espoir le lendemain, mais bien vite, devant une baisse régulière de la tension de Gérard, il se rend compte de son impuissance. Gérard meurt à l'hôpital le 10 mars 2012. Il avait souhaité, en cas de décès dans le pays, être enterré sur place. C'est ce qui a été décidé. La messe de requiem a été célébrée en l'église Sainte-Anne de Port-Bouët, paroisse où Gérard a beaucoup travaillé. Il repose maintenant au Centre Matthieu Ray, comme s'il n'avait pas voulu quitter ce lieu qui est l'une de ses grandes réalisations.
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