Société des Missions Africaines –Province de Lyon
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né le 5 mai 1894 à la Gaubretière dans le diocèse de Luçon, France membre de la SMA le 30 octobre 1920 prêtre le 29 juin 1923 décédé le 12 mars 1965 |
1923-1929 professeur en Angleterre 1929-1931 supérieur en Angleterre décédé à La Croix-Valmer, France, le 12 mars 1965 |
Le père Armand BOURASSEAU (1894 - 1965)
Armand Bourasseau naît le 5 mai 1894 à La Gaubretière, dans le diocèse de Luçon. Il suit l’école primaire jusqu’à 13 ans et ne rentre au séminaire sma de Pont-Rousseau qu’à 17 ans, pour continuer ensuite au grand séminaire des Missions Africaines de Lyon, où il arrive le 1er octobre 1915.
En août 1916, il est mobilisé au 3ème dragons à Nantes qu’il quittera en 1917 pour être envoyé à Montargis, où il restera pour s’occuper du contrôle des chevaux jusqu’à sa démobilisation en 1919. Le 1er octobre de la même année, il retrouve le grand séminaire à Lyon. Les choses suivent alors le cours normal : il prononce son serment, le 30 octobre 1920, et est ordonné prêtre, le 29 juin 1923.
Rarement séminariste n’eut si fort désir de devenir prêtre et de partir en Afrique. Mais il demeura en fait, toute sa vie, en Europe ! Ses écrits dans la chronique locale et des extraits de ses correspondances dessinent assez bien l’homme et son style, ainsi que quelques traits de sa personnalité qui se confirmeront par la suite : un homme de foi, avec une tendance au scrupule, plutôt fidèle à la tradition, d’une grande bonté, discutant volontiers avec les élèves au cours des récréations, une grande partie de sa vie ayant été consacrée à l’enseignement.
Trois mois après son ordination il est nommé professeur, puis directeur au collège de Whitson-Court, en Angleterre. La Société des Missions Africaines, explique le père Chabert, tient à former des prêtres et des missionnaires anglais pour les vastes territoires anglais voisins des colonies françaises du Dahomey, Togo, Côte-d’Ivoire. Le Père Bourasseau reste à Whitson-Court jusqu’en 1929, puis il rejoint le grand séminaire de Hastings (de la province hollandaise des Missions africaines) qu’il dirigera pendant deux ans.
En 1931, il est nommé économe de la province de Lyon, nomination qui l’a grandement surpris : Laissez moi vous dire mon incompétence en cette matière, avoue-t-il, je n’ai à vous offrir que ma bonne volonté ! On reconnaîtra sans doute ses difficultés à assurer ce service puisque, le 21 août de la même année, il est désigné pour être le supérieur de l’Institut Alexis Pillet-Will à Offémont : Vous porterez dans ce nouveau poste l’esprit de foi, la sagesse et le dévouement qui vous ont fait si grandement apprécier en Angleterre.
Cette maison dans laquelle le Père Bourasseau se rend, comme il le dit lui même, simplement par obéissance, est chargée d’accueillir les élèves venant du séminaire de Pont-Rousseau pour y terminer leurs études secondaires. Lorsqu’elle va fermer en 1936, le Père Bourasseau viendra au Rozay, près de Lyon, comme supérieur des frères en formation, mais il n’y restera qu’un an car, le 20 août 1937, il est désigné pour devenir maître des aspirants du séminaire de philosophie de Chanly, en Belgique, qu’il quittera au moment de l’invasion allemande.
En 1940-1941, il est professeur au collège des « Bons Enfants » à Nantes mais, le 20 avril 1941, on le nomme, au 150, professeur d’écriture sainte, matière pour laquelle il avoue son incompétence, mais l’obéissance, toutefois, me fait un devoir de répondre à votre appel. Il n’enseignera cette matière que pendant deux ans.
Le 12 août 1943, il est, de nouveau, nommé responsable de la formation des frères au Rozay d’abord puis, à Sainte Foy-lès-Lyon, quand la maison des frères est bombardée, le 26 mai 1944.
En novembre 1949, le Père Bourasseau est nommé directeur spirituel au noviciat de Chanly où il restera jusqu’en juin 1955, pour devenir aumônier des sœurs nda à Vénissieux. Un an plus tard, le Conseil provincial lui demande d’assurer des cours d’anglais d’une façon régulière au séminaire de Chaponost, tout en gardant son aumônerie à Vénissieux.
A partir de 1960, sa santé se dégrade assez sérieusement, et de façon désagréable pour lui et pour son entourage : Il fait de la dépression nerveuse, ce qui nécessite un traitement chez les frères de Saint-Jean-de-Dieu. Après une certaine amélioration, il est hospitalisé à Sainte- Foy, avant d’aller se reposer à La Croix-Valmer où ses problèmes recommencent. : Il ne dit plus sa messe depuis des mois et il s’acharne à vouloir réciter son bréviaire ; il y passe la journée entière, ce qui ne fait qu’augmenter ses scrupules. Il en sera finalement dispensé. Le 12 mars 1965, il décède à La Croix-Valmer.
Toute une vie remplie de responsabilités délicates, surtout auprès des jeunes et, à la fin de sa vie, auprès des religieuses, sans avoir pu faire autrement que de rêver à l’Afrique sur les bords de la Manche ou de la Méditerranée (Père Bruyas). Sa manière de servir la mission fut de former des missionnaires.
En novembre 1949, le Père Bourasseau est nommé directeur spirituel au noviciat de Chanly où il restera jusqu’en juin 1955 pour devenir aumônier des sœurs nda à Vénissieux. Un an plus tard, le Conseil provincial lui demande d’assurer des cours d’anglais d’une façon régulière au séminaire de Chaponost, tout en gardant son aumônerie à Vénissieux.
A partir de 1960, sa santé se dégrade assez sérieusement, et de façon désagréable pour lui et pour son entourage : Il fait de la dépression nerveuse ce qui nécessite un traitement chez les frères de Saint-Jean-de-Dieu. Après une certaine amélioration, il est hospitalisé à Sainte- Foy avant d’aller se reposer à La Croix-Valmer où ses problèmes recommencent. : Il ne dit plus sa messe depuis des mois et il s’acharne à vouloir réciter son bréviaire ; il y passe la journée entière, ce qui ne fait qu’augmenter ses scrupules. Il en sera finalement dispensé. Le 12 mars 1965, il décède à La Croix-Valmer.
Toute une vie remplie de responsabilités délicates, surtout auprès des jeunes et, à la fin de sa vie, auprès des religieuses, sans avoir pu faire autrement que de rêver à l’Afrique sur les bords de la Manche ou de la Méditerranée (Père Bruyas). Sa manière de servir la mission fut de former des missionnaires.
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