Société des Missions Africaines – District du Canada
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né le 19 juin 1931 à St-François du Lac dans le diocèse de Nicolet (Québec - Canada) membre de la SMA le prêtre le 31 mai 1958 décédé le 22 mars 2012 |
1959-1963 Katiola (RCI), vicaire, décédé à Montréal (Canada), le 22 mars 2012, |
Le père Jean-Paul PARISEAU 1931 2012
Le père François Gnonhossou, sma membre du district-en-formation de la Baie du Bénin actuellement en service dans le district du Canada, a présidé la messe d’enterrement du Père Jean-Paul Pariseau, sma. Voici un extrait de son homélie :
Le père Jean-Paul a fidèlement gardé et nourrit dans son cœur la parole de son ami Jésus, en effet il n’est pas mort, il est entré dans la plénitude de la vie. « Celui qui garde ma parole ne verra jamais la mort » Ce bon et bienveillant Jean-Paul, ami de tous, a fait route dans ce monde avec nous pendant plus de cinquante ans de vie sacerdotale et plus de quatre-vingts ans de voyage d’un bout à l’autre à travers la vie… Pour lui rendre un grand hommage qu’il mérite chez nous ses amis Africains qu’il aimait tant par son cœur que par le don de sa vie missionnaire. Nous l’appelons : « Le vieux Jean-Paul ». Cela veut tout simplement dire en d’autres termes « le sage Jean-Paul ».
Pour nous il fut un sage, c'est-à-dire celui qui donne de bons conseils, qui ne fait la guerre avec personne, qui aimait vivre en paix avec tout le monde et partageait sa joie de vivre avec tout le monde autour de lui. Il savait écouter, et donner son temps pour servir et rendre les services qui pouvaient rendre autres heureux.
Je peux dire sans ambages et sans me tromper qu’il fut un homme affable, convivial, conciliant, doux et paisible, fraternel et amical, un homme sans esprit conflictuel ni belliqueux, un homme de paix, un homme ami de tout le monde. On appellerait en Afrique « un baobab ». Le baobab est ce géant gros arbre qui résiste à tout et qui donne tout ce qu’il a de vertueux pour satisfaire les besoins des populations en Afrique. Ses feuilles servent à faire des médicaments thérapeutiques, ses fruits pour préparer des jus tonifiants pour la santé, ses branches servent de reposoir pour les oiseaux qui chantent des mélodies suaves dès le lever du soleil pour réveiller le village.
Et quand le baobab tombe après son long cycle de vie son bois sert à faire le feu pour nourrit les gens des villages alentour et réchauffer le cercle des jeunes gens réunis autour du vieux sage le soir pour écouter les comptes, vraie source de philosophie en Afrique dont les vieux ont le secret de passer la connaissance aux jeunes âges. Nous pouvons symboliquement comparer notre grand ami Jean-Paul à un baobab, cet arbre africain, géant par sa taille et son endurance à tout.
Puisque le père Jean-Paul fut et reste par sa foi, par son amitié, par son cœur et par sa vocation sacerdotale et missionnaire, un africain. Il a aimé et tout donné à ses amis et frères africains, ce qu’il avait de plus précieux : sa vie qu’il a donné au Seigneur et autres comme une brillante lumière qui tire sa source d’alimentation en Dieu, et comme le sel qui donne goût à tout ce qu’il touche. Il savait apprécier et entretenir les relations d’amitié. Ses amis africains l’aimaient et certainement garderont les souvenirs ce de bon et sage missionnaire qu’il fut parmi eux….
Il a tout donné à la mission qu’il a servie partout notamment en Afrique avec amour et affection. Il a aimé les populations aussi rurales qu’urbaines avec beaucoup de générosité sans mesure et sans ménagement. Ce fut un grand voyageur de la vie. Lui-même avait si bien titré sa biographie écrite pour rendre grâce à Dieu pour son jubilé sacerdotale : « ma vie comme un voyage »…
Notre langage humain ne rend pas toujours adéquatement compte de notre foi en Jésus. Lorsqu’un être qui nous est si cher comme Jean-Paul nous quitte, la tristesse de la séparation et les peines que nous inflige ce lugubre mystère dont nous ne comprenons par la raison, nous font dire : que cette personne est morte ou encore, il a disparu de la vie. Pour nous chrétiens qui avons mis notre foi en Jésus, lui qui est le chemin, la vie et la résurrection, nous ne mourons pas mais nous transitons, nous ne disparaissons pas totalement de la vie mais nous rentrons dans la plénitude de la vie en Jésus…
Car en Jésus notre vie n’est jamais perdue mais elle est transformée. En effet par le baptême nous sommes devenus des enfants de Dieu, nous sommes dans ce monde en attente de rentrer dans la gloire de Dieu un jour. Par conséquent notre cher ami, confrère et oncle Jean-Paul, n’est pas mort mais nous a quittés pour rentrer dans la vraie vie sans fin, et nous espérons le rejoindre un jour dans la vie éternelle où il nous a devancés et il intercède pour auprès de Dieu.
Il s’est paisiblement endormi dans le Seigneur la nuit du 22 au 23 mars 2012. La nouvelles de son départ vers la maison du Père Eternel ne nous a pas seulement attristé et fait du mal, mais elle a surtout déclenché de partout une multitude de messages de condoléances pour saluer la mémoire du discret grand homme qu’il fut. Nous sma du District du Canada sommes profondément touchés par les marques de sympathie reçues de tous et nous vous remercions pour votre geste de communion fraternelle dans la foi en Jésus
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