Société des Missions Africaines – Province de Lyon

né le 31 mars 1925 à Soissons (Aisne) dans le diocèse de Soissons (France) membre de la SMA le 2 décembre 1944 prêtre le 17 février 1948 décédé le 31 mars 1957

1948-1951 Baudonne, professeur 1951-1957 missionnaire en Côte d’Ivoire dans le vicariat apostolique d’Abidjan aumônier du lycée, du camp militaire de la prison, de l’hôpital et du collège des sœurs nda décédé à Abidjan, Côte-d'Ivoire, le 31 mars 1957, à l’âge de 32 ans

Le 31 mars 1957, à Abidjan (Côte-d'Ivoire), retour à Dieu du père André Carré, à l'âge de 32 ans.

André Carré était né en 1925 à Soissons, où ses parents étaient en déplacement. Il passa toute sa jeunesse à Saint-Nazaire et, en 1936, âgé de 11 ans, il entrait aux Naudières. Il fit son noviciat à Martigné et son grand séminaire à Lyon, où il fut ordonné prêtre le 17 février 1948. Professeur à Baudonne pendant 3 ans, le père Carré partait ensuite pour le vicariat d'Abidjan. Il commença comme professeur au petit séminaire de Bingerville, puis fut nommé vicaire à la cathédrale Saint-Paul à Abidjan. Seul vicaire dans cette grosse et importante paroisse, il assurait de plus l'aumônerie du lycée, du camp militaire, de la prison, de l'hôpital et aussi du collège des sœurs de Notre-Dame des Apôtres.

C'est en se rendant le dimanche matin célébrer la messe au lycée qu'il fut tué par une camionnette. Voici des extraits du dernier message envoyé par les élèves du lycée: "Très révérend père Carré, [...] merci pour votre dévouement. [...] Vous vous êtes comporté à notre égard avec un tel zèle que vous sembliez être tout entier à nous seuls. Combien de fois le lycée n'a-t-il pas entendu le bruit de votre moto qui nous était devenu familier? Combien de fois n'avons nous pas vu votre visage, avec ce sourire qui vous caractérisait? Non content de nous consacrer tous vos moments disponibles, vous venez de nous sacrifier votre vie. C'est pour nous dire la messe, nous apporter la Bonne Nouvelle, que vous avez trouvé la mort. Révérend père, après cela, tout éloge semble inutile; car cet acte de charité parfaite est assez éloquent par lui-même, pour nous dire combien vous nous aimiez et, à travers nous, toute la race noire. Tout ce qui nous reste à faire, c'est de nous incliner tous et de vous dire merci."